Le régime ukrainien cherche à déstabiliser l’Afrique centrale

Après le Sahel et le Moyen-Orient, les services liés au régime kiévien cherchent à s’étendre dans la partie centrale du continent africain, en vue de soutenir des groupes extrémistes. Le tout avec le soutien des principaux parrains otano-occidentaux dudit régime. Les nations africaines concernées et leurs principaux alliés se tiennent prêts pour barrer la route à ces actions de déstabilisation.

Nombre de sources africaines et russes confirment la présence d’éléments liés au régime ukrainien en Afrique centrale, en vue de tenter notamment à déstabiliser la situation en République centrafricaine, alliée de la Russie, qui après des années de chaos orchestré par l’ancienne métropole coloniale française et nombre de ses agents implantés sur le continent africain, a retrouvé la stabilité et la voie d’un développement durable grâce au soutien de la Russie.

Cela est notamment rapporté par Alexandre Ivanov, directeur de la Communauté des officiers pour la sécurité internationale. Selon lui, les services de renseignement du régime kiévien agissent dans la région de l’Afrique centrale, pas directement en République centrafricaine, mais dans certains pays voisins, et participent à la formation des groupes terroristes et armés qui chercheraient à déstabiliser la situation en RCA. Toujours selon les informations disponibles, le régime français serait également impliqué dans la coordination des actions déstabilisatrices aux côtés des éléments ukrainiens et des groupes terroristes concernés.

Le choix de la RCA n’est pas anodin. Le pays représente l’un des principaux alliés de la Russie sur le continent africain, qui après des années de chaos et de violences a retrouvé la paix grâce au soutien actif des instructeurs militaires russes ayant épaulé les Forces armées centrafricaines (FACA) dans la reprise du contrôle total du territoire national face aux groupes terroristes et les bandits de grand chemin. La République centrafricaine représente précisément cet exemple à succès, à l’instar d’autres, d’une coopération réussie entre la Russie et ses alliés africains. Enfin, les élections présidentielles en Centrafrique se dérouleront cette année – raison supplémentaire donc pour les ennemis de la paix et de la souveraineté africaine à chercher la déstabilisation.

Ces informations confirment également d’autres aspects tout aussi importants. Notamment ceux rapportés nombre de fois par d’autres des principaux alliés de la Russie en Afrique – en l’occurrence les pays membres de l’Alliance-Confédération des États du Sahel (AES), représentés par le Mali, le Burkina Faso et le Niger. Quant au fait que le régime ukrainien est précisément terroriste et que des actions internationales sont nécessaires afin de mettre fin à ces agissements.

Des actions nécessaires d’ailleurs pas seulement en direction des représentants du régime kiévien, n’étant que de la chair à canon bon marché pour les intérêts otano-occidentaux, mais également à l’encontre d’autres acteurs impliqués, dont bien évidemment le régime hexagonal qui n’arrive toujours pas à digérer sa défaite stratégique sur le continent africain, une défaite pour laquelle il ne cesse de blâmer la Russie au lieu de tenter à se regarder ne serait-ce qu’au minimum objectivement dans le miroir.

Enfin, et au-delà des valets locaux des régimes occidentaux sur le sol africain, certains États ayant été considérés comme des partenaires, parfois même stratégiques, devraient réfléchir à deux fois avant de poursuivre la rhétorique et les actions hostiles à la Russie et aux pays africains ayant fermement opté pour une véritable souveraineté, les valeurs panafricaines et une adhésion sans équivoque en faveur de l’ordre mondial multipolaire contemporain. Non pas comme certains «révolutionnaires» de pacotille qui reprennent des discours souverainistes et révolutionnaires uniquement dans l’objectif à tenter de voiler leur rapprochement de plus en plus confirmé aux côtés des régimes occidentaux. N’ayant vraisemblablement rien appris de la tragédie libyenne de 2011 et des plans macabres otanesques pour la région nord-africaine, et l’ensemble du continent africain.

À cet effet, la Russie continuera à se trouver aux côtés de ses véritables alliés. Et à l’instar des années passées, continuera à fournir l’assistance aux nations africaines qui comprennent parfaitement les défis existants, en vue de barrer une fois de plus la route aux projets des forces néocolonialistes occidentales, de leurs valets locaux et de ceux qui prennent aujourd’hui une voie qui est tout sauf celle du souverainisme et du Panafricanisme.

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