Ce qui paraît invraisemblable c’est que tous ces experts, politiciens, larbins, scribouilleurs et parlementaires déchirent leur chemise sur les tombes des dizaines de milliers de gazaouis ensevelis sous les décombres par les hordes sionistes-nazis. Ce qui paraît invraisemblable c’est qu’aucun de ces commentateurs stipendiés par les médias mainstream n’ait percé le mystère des finasseries trumpistes à propos de transformer le cimetière, la fausse commune de Gaza, en une «Riviera Casinos et Hôtels de luxe» !!!
Croyez-vous sérieusement que Donald Trump, le milliardaire de l’immobilier américain, souhaite investir des milliards de dollars et s’engager – s’embourber devrait-on dire – dans l’enfer presque centenaire de Gaza pour affronter des millions d’arabes en colère ? Aucun risque, rassurez-vous !1
La tactique guerrière globale de la faction républicaine au Congrès américain consiste à se dégager des conflits secondaires au Proche et au Moyen-Orient, en Ukraine, dans le Caucase et en Asie centrale, de remettre ces conflits entre les mains d’alliés régionaux putatifs (OTAN ou autre) afin de porter leur effort de guerre maximum contre la Chine, le seul prétendant sérieux à l’hégémonie mondiale.
À quel jeu s’amuse le démagogue orangé de la Maison-Blanche ? La réponse se trouve dans l’article du Wall Street Journal qui suit. Cependant, il faut savoir lire entre les lignes opaques de l’article. La tactique du «Sphinx» du Bureau Ovale consiste à placer des politiciens larbins de Jordanie, d’Égypte, du Liban, de Syrie, des Émirats arabes unis, d’Arabie saoudite, face à une catastrophe humanitaire, politique et militaire régionale. Ces politiciens, larbins, présidents, rois, émirs, sultans et autres despotes veulent bien que les Palestiniens se sacrifient et meurent pour entraver l’expansion du proxy, de la colonie américaine/israélienne au Levant, mais en aucun temps, ces tyrans ne souhaitent que la ligne de front de la guerre contre le sionisme s’étire jusqu’au cœur de leur royaume assiégé.
Ainsi, The Wall Street Journal souligne que : «L’Égypte a lancé une intense campagne diplomatique pour rallier le soutien à une initiative arabe de reconstruction de la bande de Gaza, en privilégiant les solutions pratiques aux préoccupations politiques afin de contrer le plan largement impopulaire du président américain Donald Trump». CQFD.
Le vrai cadeau empoisonné que Trump destine aux gouvernements arabes de la région le voici : «Comment destituer le Hamas de son autorité ou l’empêcher de saboter ces efforts ? Qui se joindra aux forces de sécurité, et auront-elles la capacité de gérer (désarmer) les militants restants ? Peut-on financer un projet de reconstruction à long terme, et qui le financera ? Le cessez-le-feu tiendra-t-il ?»
Évidemment que le cessez-le-feu ne tiendra pas du moment que les forces d’occupation – arabes et non-arabes – voudront désarmer la Résistance… le Hezbollah en a déjà fait la preuve au Liban.
Il chaud peu aux forces militaires du proxy américanos/sionistes installés à Gaza et en Palestine occupée que le Hamas et les autres groupes de la Résistance palestinienne soient désarmés ou neutralisés. Ce qui intéresse les criminels de guerre américanos/israéliens c’est que les soldats des pays arabes limitrophes affrontent la Résistance arabe (ce que l’OLP n’a jamais réussie) et assument le fardeau principal de la guerre d’extermination des arabes Palestiniens sous le prétexte de sauver les arabes gazaouis de la déportation…(sic) Nous le disons depuis toujours, un peuple ou une classe sociale en lutte ne doit compter que sur ses propres forces.
Les États arabes prennent conscience que Trump est sérieux au sujet de Gaza (sic)
L’Égypte prend les devants pour trouver une alternative au plan de Trump, craignant l’instabilité régionale.
L’Égypte a lancé une intense campagne diplomatique pour rallier le soutien à une initiative arabe de reconstruction de la bande de Gaza, en privilégiant les solutions pratiques aux préoccupations politiques afin de contrer un plan largement impopulaire de l’ancien président américain Donald Trump.
La proposition de Trump, qui consiste à «prendre le contrôle de Gaza, à en faire une destination internationale et à déplacer ses résidents palestiniens», a bouleversé la dynamique régionale entourant la guerre israélienne de 16 mois dans la bande de Gaza.
Pour en savoir plus
Selon l’article, les enjeux sont particulièrement importants pour l’Égypte. Trump a suggéré à plusieurs reprises d’envoyer des Gazaouis en Égypte, malgré la ferme opposition du Caire. Lorsqu’on lui a demandé où iraient les Palestiniens, Trump a répondu : «Je crois que nous pourrons disposer d’une parcelle de terre en Égypte».
La proposition de l’Égypte, a rapporté The Wall Street Journal, citant des sources proches du dossier, vise à maintenir les Palestiniens à Gaza et à établir une administration technocratique issue de l’enclave. La sécurité serait assurée par des Palestiniens formés par les forces arabes. Le Caire cherche également à obtenir des engagements de financement de la part de partenaires régionaux et prévoit d’accueillir une conférence des donateurs.
Le processus de reconstruction, qui devrait durer jusqu’à cinq ans, serait mis en œuvre par étapes, en commençant par la restauration des services essentiels et la fourniture d’abris d’urgence.
Cependant, des questions clés demeurent, comme l’indique l’article :
«Comment destituer le Hamas de son autorité ou l’empêcher de saboter ces efforts ? Qui se joindra aux forces de sécurité, et auront-elles la capacité de gérer les militants restants ? Peut-on financer un projet de reconstruction à long terme, et qui le financera ? Le cessez-le-feu tiendra-t-il ?»
La dernière question est cruciale pour l’obtention de fonds des États du Golfe, qui craignent de perdre leurs investissements en cas de reprise de la guerre, a ajouté le WSJ.
L’alternative arabe
H.A. Hellyer, expert en sécurité au Moyen-Orient au Royal United Services Institute, a déclaré, cité par le Wall Street Journal, que «pour le monde arabe, reconnaître que Trump pense réellement ce qu’il dit à propos de Gaza implique la nécessité de proposer une alternative pour aller de l’avant».
«La question de l’État palestinien demeure», a-t-il noté, mais »elle ne sera pas une condition préalable au début de la reconstruction».
Pour atténuer la pression croissante en faveur des Palestiniens déplacés de force, certains États arabes ont accepté d’accueillir certaines personnes pour des raisons humanitaires. Le roi Abdallah II de Jordanie, après avoir rencontré Trump, a annoncé que son pays accueillerait 2000 enfants blessés de Gaza. L’Égypte a également accueilli des Palestiniens blessés, et des discussions sont en cours pour permettre aux étudiants de Gaza de poursuivre leurs études à l’étranger.
Trump a invité le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi à la Maison-Blanche, mais les responsables égyptiens affirment qu’aucune visite n’a été planifiée. El-Sissi reste prudent quant aux conséquences d’une rencontre avec Trump dans un contexte de tensions accrues sur la question de Gaza.
L’Égypte accueillera un sommet des dirigeants arabes le 27 février pour discuter de ce qu’elle a qualifié de »nouveaux et périlleux développements dans la question palestinienne».
«Les États arabes peuvent saisir cette occasion pour présenter leurs propres propositions», a déclaré David Schenker, ancien haut fonctionnaire du département d’État américain pour le Moyen-Orient.
«La question pour Abdallah, pour Sissi, pour les Émirats arabes unis, pour l’Arabie saoudite, pour tous les États intéressés, est de définir une position coordonnée sur ce qu’ils feront à Gaza».
Trump toujours engagé
Le plan de Trump a été largement critiqué comme étant irréaliste, notamment en raison des craintes d’un déplacement permanent des Palestiniens. Certains se sont demandé s’il ne contrevenait pas au droit international, avec des implications potentielles de nettoyage ethnique.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a salué la proposition de Trump comme une «nouvelle façon de penser», et le ministre israélien de la Sécurité a demandé à l’armée d’élaborer des plans d’urgence pour «relocaliser les Palestiniens». Cependant, certaines familles d’otages craignent que le plan ne complique les pourparlers de cessez-le-feu pour obtenir la libération de leurs proches.
Selon certains responsables, la proposition de Trump pourrait avoir pour effet pervers d’inciter les États arabes à agir, comme le souligne l’article.
«La vérité toute nue, c’est que le Moyen-Orient est depuis trop longtemps une région où tout le monde aime parler mais ne veut rien faire», a déclaré le secrétaire d’État américain, Marco Rubio.
«S’ils n’aiment pas le plan de Donald Trump, alors il est temps que ces pays de la région fassent un pas en avant et proposent leur solution».
Trump, quant à lui, reste fidèle à sa vision. «Nous allons nous en emparer, nous allons tenir bon, nous allons préserver ce plan», a-t-il déclaré lors de sa rencontre avec le roi Abdallah.
Le président a réitéré sa vision de «transformer Gaza en une «station balnéaire de luxe», avec des hôtels et des hébergements pour les visiteurs de tout le Moyen-Orient.
Pris dans une situation diplomatique délicate, le roi Abdallah a laissé entendre que les dirigeants arabes présenteraient leur propre plan d’après-guerre pour Gaza dans le courant du mois. «Attendons que les Égyptiens fassent leur proposition», a-t-il déclaré.
Selon un tweet du 13 février 2025, l’ambassadeur des Émirats arabes unis aux États-Unis a déclaré mercredi qu’il ne voit «aucune alternative» au plan de Trump visant à expulser la population de Gaza et à réaménager l’enclave. Bien que la perspective d’un nettoyage ethnique ait provoqué l’indignation mondiale, les Émirats arabes unis ont qualifié cette situation de «difficile», tout en soulignant l’absence d’autres options.