Depuis son avènement en 2017, Mohammed Ben Salman (MBS) place ses fidèles au sein de l’appareil d’État saoudien. Et a singulièrement rajeuni le visage institutionnel du royaume.
On ne l’attendait pas sur ce terrain, mais c’est bien une polémique artistique qui a remis le nom du prince héritier saoudien au cœur de l’actualité. Le Salvator Mundi, attribué à Léonard de Vinci et pour lequel MBS a déboursé en 2017 la bagatelle de 450 millions de dollars, fait l’objet d’un débat de spécialistes sur son origine : le maître a-t-il pas du tout, un peu, beaucoup ou totalement peint ce chef-d’œuvre de la Renaissance ?
Quoi qu’il en soit, cette question d’experts n’aura vraisemblablement aucun impact sur le pouvoir croissant du prince héritier, lequel place petit à petit ses hommes de confiance au sein de l’appareil d’État saoudien. Depuis son avènement en 2017, MBS a ainsi considérablement rajeuni le visage d’un royaume jusque-là essentiellement contrôlé par des gérontocrates.