BLOC-NOTES. Le drapeau européen n’efface ni ne parjure rien, rappelle le philosophe à ceux qui s’indignaient de le voir flotter sous l’Arc de Triomphe.
Que s’est-il passé, au juste ?
La France se prépare, comme il advient tous les treize ans, à la présidence tournante du Conseil de l’Union européenne.
Emmanuel Macron choisit, pour célébrer la chose, d’illuminer la tour Eiffel et le palais de l’Élysée.
Il décide, pour plus de solennité encore, de faire accrocher un drapeau de l’Europe sous l’Arc de Triomphe.
Et voilà ses adversaires que l’on avait quittés, pour les plus agités d’entre eux, encensant ou dédouanant Vichy : ils se déchaînent en hurlant, qui à la profanation du Soldat inconnu, qui à l’injure faite aux morts pour la France, qui au crime de haute trahison.
On passera sur la mauvaise foi qui fait comme si le drapeau étoilé avait grand-remplacé le drapeau tricolore (alors que celui-ci n’est là qu’en de rares circonstances, par…