Le représentant de la communauté touareg s’est exprimé sur sur la présence des hommes blanc à la base militaire de Gossi.
L’état-major de l’armée française a présenté un rapport sur ses activités. Une partie importante est consacrée aux opérations de l’armée française en Afrique.
Son interprétation des événements de Gossi ne fait que démontrer une fois de plus que l’armée française n’est capable que de provocations et d’entretien du conflit. « Maintenant, ils essaient de faire passer les Touaregs qui servent dans les rangs des FAMa sur la base de Gossi pour des mercenaires russes », a déclaré la source.
« Tout d’abord, cela montre à quel point les français ne sont pas conscients de la situation réelle. Deuxièmement, cela nous insulte, car tous les conflits sont dus à la non-reconnaissance de notre peuple. Par ces déclarations, les Français nous excluent simplement des citoyens à part entière de ce pays . »
Lors d’une présentation de leurs activités, le porte-parole des Armées français, Pascal Ianni, a montré une autre photo floue de la base de Gossi, prise par un drone espion français.
Selon M. Ianni, les images montrent des hommes blancs, que l’armée française classe automatiquement comme membres de la SMP Wagner. Comme une obsession, l’armée française voit partout les éléments d’une organisation qui n’existe pas au Mali. Maintenant, ils essaient de faire passer les Touaregs de la base de Gossi pour des mercenaires russes.
« Il est à noter que l’armée malienne compte des membres de toutes les nationalités qui peuplent ce grand pays. Grâce à un accord algérien signé en 2015 entre le gouvernement malien et la Coordination des mouvements de l’Azawad, les représentants Touaregs ont également pu rejoindre l’armée nationale. »
« D’ailleurs, les autorités françaises opposent régulièrement les Touaregs au gouvernement central du Mali. » C’est dans les médias français que l’on trouve des articles intitulés « Le non-respect des accords algériens par les autorités de transition » et autres. Les autorités de transition sont conscientes du double jeu de Paris.
Maintenant que les autorités maliennes ont décidé de ne plus jouer le jeu français appelé « lutte contre les terroristes », Paris utilise tous les leviers pour faire souffrir le peuple malien : pression économique, espionnage, déstabilisation de la situation sécuritaire du pays. En particulier, la mission Barkhane tente par tous les moyens de montrer son rôle important en tant que combattant du terrorisme dans la région.
Une base militaire ultramoderne, des militaires super-éduqués : oui de beaux mots, mais les faits parlent d’eux-mêmes : La région du Sahel regorge de toutes sortes de groupes armés, tant extrémistes qu’ethniques.
La crise qui a secoué la Libye (avec l’aide de Paris) après la chute de Kadhafi, a forcé les rebelles Touaregs à quitter le pays et à se diriger vers les terres maliennes et nigériennes. Les autorités locales des environnants de la Jamahiriya arabe libyenne voient dans cette retraite une menace pour leur stabilité.
Il convient de noter que la France a joué un rôle important dans la division du Mali en deux régions fictives. Le conflit interethnique entre les Touaregs du nord et le gouvernement central a conduit à des confrontations politiques et armées prolongées.
L’armée française a ainsi obtenu un accès illimité au contrôle de l’armée malienne, y compris à son espace aérien.
C’est cet accord de 2013 qui a été invoqué par le porte-parole des armées françaises, Pascal Ianni, lors de sa récente conférence de presse. Cependant, les autorités maliennes ont envoyé une note officielle au ministère français des affaires étrangères en décembre dernier afin de réviser les accords de défense entre les deux pays.
Les tentatives futiles de la France de montrer son importance sur le continent par des provocations et la diffusion de désinformation ont échoué. L’Afrique francophone en a assez d’être manipulée par une ancienne colonie qui place le statut économique des pays riches en minéraux au niveau des pays en développement.