Appel à la réunion de toutes les résistances

Nous venons d’entrer dans une nouvelle année et, comme il est de coutume, nous nous sommes présentés les uns les autres nos meilleurs vœux. Pourtant le cœur n’y était peut-être pas. Après ce que nous avons subi au cours des trois dernières années, l’année 2023 s’annonce en effet comme celle de tous les dangers – mais aussi heureusement de tous les possibles.

Car il faut bien mesurer que si nous faisons face à une adversité extraordinairement inquiétante, nous sommes aussi peut-être au seuil d’un changement de monde qui nous conduise authentiquement dans la bonne direction.

Il est naturel d’avoir peur et les « élites » ne cessent d’agir les épouvantails et les stratagèmes visant à entretenir cette peur. Il importe toutefois de resituer ce que nous vivons dans cette perspective que nous sommes bel et bien engagés dans un changement de monde.

Ce changement de monde, comme l’avait pressenti Michel Serres, comme l’analyse de longue date Michel Maffesoli, passe inévitablement par l’effondrement du monde que nous avons connu. Et avant qu’advienne celui qui a vocation à naître, nous sommes en effet dans ce crépuscule où tous les monstres sont lâchés.

Je nous invite tous à ce stade à ne rien lâcher de notre espérance !

Le fait de faire face à autant de brutalité, d’oppression, de tyrannie et de maltraitance doit au contraire nous renforcer inlassablement dans notre détermination à mener ce combat jusqu’au bout. Bien sûr, rien n’indique que nous le gagnerons. Mais nous avons malgré tout de bonnes raisons de penser que cela sera le cas.
Bye-bye democracy !

La situation dans laquelle nous nous trouvons aujourd’hui est parfaitement claire hélas : ce que nous croyions être nos démocraties et nos états de droit ont été colonisés par des intérêts malveillants, pilotés par les États-Unis principalement et des organisations internationales comme le Forum économique mondial.

Je suis récemment allé rendre visite à de la famille en Touraine et me suis arrêté un soir, après une longue journée de route, dans la banlieue de Bourges pour me restaurer.

Et qu’ai-je vu ? J’ai vu les États-Unis ! J’ai vu de grandes banlieues commerciales et industrielles avec des parkings à perte de vue, de grands hangars (des enseignes) alignés les uns à côté des autres avec pour unique possibilité de restauration des « steakhouses », des « huttes à pizza » et des enseignes de hamburger !

J’ai vécu longtemps en Amérique du Nord, je n’ai aucun mépris pour cette culture dont j’apprécie certains aspects. Mais je vous confie encore une autre anecdote : lorsque j’avais 17 ans (et que mon regard de pré-adulte s’était déjà bien ouvert), j’ai fait un long séjour aux États-Unis en observant un ensemble de choses dont je me disais que cela n’existait pas en Europe et que Dieu merci cela n’arrivera jamais chez nous.

Comme des publicités partout y compris dans le sport : tous les maillots des sportifs étaient bardés de publicités. En Europe, à l’époque, l’amateurisme était de rigueur et pour les professionnels il aurait été hors de question d’être l’homme-sandwich d’intérêt commerciaux.

J’ai découvert des guichets postaux qui se situaient dans des supermarchés car il n’existait plus de bureau de poste en tant que tels. Les films à la télévision ou les retransmissions sportives étaient interrompus tous les quarts d’heure pour diffuser de la publicité. On repassait les mêmes publicités 7 ou 8 fois par soirée dans un matraquage consternant autant qu’évident.

Et je me disais alors que jamais les Européens n’accepteraient une chose pareille !

De ne trouver partout que de la nourriture industrielle et malsaine. De m’arrêter dans une ville comme Miami Beach et de demander où je pourrais trouver une librairie en me faisant regarder en retour comme si j’étais un extraterrestre par les autochtones : « il n’y a pas de librairie à Miami Beach ! »

Et donc ce monde si éloigné du nôtre, dont j’avais confiance qu’il ne parviendrait jamais à nous coloniser, il faut désormais reconnaître hélas que c’est le cas.

Il faut bien mesurer notamment qu’autour du conflit ukrainien, ce qui se joue c’est le vieux plan anglo-saxon ayant pour visée d’empêcher à tout prix l’alliance de l’Europe et de la Russie !

Si l’Europe, avec son savoir-faire industriel, intellectuel et technique, peut bénéficier librement du savoir scientifique et des ressources énergétiques ainsi que des matières premières de la Russie, on aboutit à un pôle d’intelligence et de compétence entrant inévitablement en rivalité avec le monde anglo-saxon et contrariant son ambition hégémoniste.

Ce que j’indique là a été énoncé de longue date par les géostratèges américains, et notamment Zbigniew Brzezinski qui a été l’éminence grise d’un certain nombre de gouvernements, ou Henry Kissinger. Cela n’est pas un scoop, ça n’est pas non plus du complotisme : cette préoccupation quant à la force européenne existe depuis plus d’un siècle aux États-Unis.
So long Europe !

Or que voyons-nous aujourd’hui ?

Nous voyons que l’Union européenne n’est plus l’Europe, c’est l’union colonisant l’Europe des États-Unis, avec pour agenda de conduire les peuples européens à la faillite et donc à une forme d’asservissement socioéconomique et culturel.

Avec l’objectif évident de déstructurer les identités européennes.

Toute la beauté de la diversité, c’est qu’un Italien est un Italien, un Espagnol est un Espagnol, un Allemand est un Allemand, un Suédois est un Suédois, un Anglais est un Anglais, un Français est un Français !

Ce sont cette richesse et cette beauté que les élites destructrices et perverses qui sont au pouvoir veulent absolument détruire.

Nous sommes donc piégés dans un ensemble de situations. À ce stade, il faut être d’une naïveté indécrottable pour continuer à imaginer que l’épidémie tout à fait modérée (selon les standards en la matière) due au Sars-CoV-2 a été la cause réelle de toutes les mesures violentissimes qui ont été prises.

Ces mesures, je le redis une fois encore, ont été contraires à tout ce que nous savions devoir faire et n’ont fait qu’une chose : mettre la population sous stress tout en garantissant qu’il y ait une casse maximale au sein de nos sociétés.

En détruisant au passage l’hôpital public et en éjectant du système de soins tous les médecins et soignants ayant encore un cerveau et une éthique.

Et en commençant un délibéré autant qu’implacable travail de destruction du tissu socio-économique de nos sociétés.

J’avais déjà alerté à l’époque sur le fait que les mesures prises (sans aucune justification sanitaire) allaient conduire à la faillite des dizaines et des dizaines de milliers de restaurants, commerces, petites et moyennes entreprises, bref tout ce qui fait la vitalité de notre société.

La population s’est retrouvée profondément maltraitée, et ce n’était hélas que le début : la crise énergétique qui a suivi et achève de couler l’activité économique a été créée de toutes pièces. Nous pourrions aujourd’hui encore avoir une énergie à des coûts tout à fait raisonnables qui permettraient aux forces vives de ce pays de survivre et de prospérer. Ces forces vives ont été attaquées impitoyablement par un président de la République, un gouvernement et des parlements trahissant littéralement les intérêts de la nation.
Mensonges d’État et perversité

Je le dis haut et fort : nous nous confrontons aujourd’hui à des forces perverses.

Nous ne pouvons avoir aucune confiance en Emmanuel Macron et en son gouvernement. Nous avons affaire à des menteurs pathologiques et des sociopathes, des individus machiavéliques, sans foi ni loi, n’ayant pas le moindre respect pour leur parole, ni aucun égard pour les intérêts légitimes ou le bien d’autrui. Ils démontrent même une jubilation sadique quant aux souffrances et aux destructions qu’ils infligent.

J’aimerais partager avec vous un petit conte très connu, celui de la grenouille et du scorpion, pour illustrer mon propos.

On raconte que dans un pays pas si lointain que cela, un scorpion demanda à une grenouille de le porter sur son dos pour traverser la rivière. En effet, il avait un rendez-vous important de l’autre côté. La grenouille, quelque peu interpellée, ayant peur d’être piquée pendant le voyage, lui répliqua : « Je le ferais bien, mais tu vas me piquer ! »

Le Scorpion se défendit : « Je peux te l’assurer, je ne le ferai pas. Je ne suis pas capable de nager, j’ai besoin de toi et je suis en retard. Faire cette traversée sur ton dos me fera gagner un temps précieux ! » À nouveau la grenouille argumente : « Si tu le fais, tu vas me piquer, je connais ta réputation ! » Le scorpion plaide alors : « S’il te plaît, je dois traverser, je te promets de ne pas te piquer ! » Il se défendit encore avec assurance, lui faisant comprendre qu’il n’était pas fou et que s’il la piquait ils couleraient tous les deux : « Un peu de bon sens voyons ! »

La grenouille prise d’un élan de confiance acquiesça. Le scorpion monta sur son dos et la grenouille se mit en chemin. Au plus fort du courant de la rivière, là où les tourbillons sont les plus violents, le scorpion piqua la grenouille avec son dard ce qui les fit couler tous les deux.

La grenouille stupéfaite de cet acte de trahison, agonisante, mourante, s’adressa au scorpion : « Mais vous m’aviez promis ! » « Vous vous attendiez à quoi, je suis un scorpion, c’est ma nature, c’est plus fort que moi ! » lui répliqua le scorpion avec assurance.

Tous deux périrent dans cette aventure.

Imaginer une seconde que l’on puisse faire confiance à Emmanuel Macron, c’est se mettre dans la position de la grenouille face au scorpion. Je vous réfère au livre « le traître et le néant » de deux journalistes qui ont investigué sur son parcours et montrent qu’il n’est que trahison, arrogance, narcissisme, machiavélisme et même, osons le dire preuves à l’appui, sadisme.

Il est évident que ceux qui gouvernent actuellement les destinées du monde se sont arrangés par un certain nombre de subterfuges -dont nous avons tous été témoins, comme la mobilisation du Parquet national financier pour torpiller la candidature de François Fillon d’une manière qui a transgressé bien sûr toutes les procédures et l’éthique en la matière – pour porter Macron au pouvoir comme cela a été le cas de ses parèdres Justin Trudeau au Canada ou Jacinda Ardern en Nouvelle-Zélande.

Faire confiance à cet homme est une erreur qui conduirait la France à la destruction ! Nous devons dès lors le mettre en échec.

Macron souffre à l’évidence d’un profil psychopathologique comme je le décris ici extraordinairement pervers et qui a fait des ravages à travers l’histoire. Ceux qui en relèvent sont dotés d’une aptitude extraordinaire à se hisser au pouvoir.

Évidemment, quand vous n’avez aucun scrupule, aucune culpabilité, que vous êtes sans foi ni loi, il est facile d’entourlouper des gens chez qui il reste au moins des résidus d’éthique ou de sens du bien commun. De surcroît, – comme François Asselineau l’a exprimé récemment- il existe aujourd’hui un fort soupçon d’utilisation compulsive de produits psychotropes qui altèrent le jugement et font flamber la mégalomanie et la déconnexion avec la réalité de tels profils de personnalité.
Appel

C’est pourquoi je lance aujourd’hui un appel solennel à la réunion de toutes les forces de résistance.

Nous tous, qui avons compris que nous sommes piégés dans un mécanisme morbide conduisant la France à la destruction, allons-nous tolérer plus longtemps de voir les commerces fermer les uns après les autres, de voir les boulangeries, les restaurants les commerces de proximité être pris au collet étranglés et asphyxiés jour après jour alors que toute licence est donnée à des grands groupes transnationaux qui n’ont aucun égard ni pour le génie des peuples ni pour la sécurité et le bien-être des populations ?

Je lance un appel à la réunion : ne nous illusionnons pas, l’union et l’unité n’existeront pas et ceci pour une raison bien simple. L’union et l’unité sont des concepts modernes, c’est un des fondements idéologiques du monde qui est en train de disparaître. Ce n’est surtout pas dans ce registre que nous devons nous positionner si nous voulons pouvoir changer les cours des choses.

Il existe dans l’opposition une diversité magnifique et irréductible. Nous devons tendre à l’unicité : chacun comme chaque collectif est et doit rester unique.

Sous l’Occupation, il y a eu cette union sacrée allant des communistes au royalistes en passant par la droite patriotique, la droite libérale, le centre, les sociaux-démocrates, les socialistes, qui tous ont vu qu’ils devaient laisser de côté leurs différences et les divergences quant à leurs projets de société pour une priorité bien plus importante qui était celle de mettre en échec l’occupation totalitaire. Nous devons aujourd’hui dans la Résistance créer cette réunion des volontés et des compétences.

Allons-nous continuer à voir nos pays, la France, la Suisse, la Belgique, le Québec être mutilés membre après membre ?!

Ce qui se passe est de cet ordre hélas, comme si nos gouvernements nous avaient coupé les doigts en disant « c’est nécessaire, on ne peut pas faire autrement, vous verrez c’est pour votre bien, ça vous permettra de survivre ! » Puis coupé les mains, puis coupé les bras, puis coupé les pieds, puis coupé les jambes, puis coupé les oreilles puis arraché les yeux ! Et maintenant ils s’attaquent au reste en disant : « mais on peut très bien vivre sans rate, on peut très bien vivre avec un colon qu’on aura raccourci, nous n’y pouvons rien, il faut continuer !… »

Allons-nous supporter encore longtemps de nous laisser mutiler, de nous laisser plonger dans l’indignité, dans l’indécence, dans l’arbitraire et la tyrannie ?!

Non, il est temps de nous lever !

Et nous n’avons pas à être regardant ou, pour le dire autrement, nous avons à ne pas être regardant avec qui nous nous associons dès lors qu’il est compris que le gouvernement trahit les intérêts de la nation, plonge la société française et la population dans une catastrophe et qu’il faut mettre en échec cet agenda diabolique quoi qu’il en coûte !
Non-violence et valeurs fondamentales

J’appelle bien sûr à la non-violence.

Non que je sois opposé philosophiquement à la violence – notamment en état de légitime défense. Mais nous avons vu que le gouvernement a équipé les forces de police en matériel militaire lourd. Il vient de commander 11 millions de grenades lacrymogènes pour lutter contre qui croyez-vous, contre les Russes ?!

Non : contre la population française, contre les gilets jaunes, contre nous, contre tous ceux qui pourraient s’opposer à leur noirs desseins !

La violence n’est pas une option – nous avons à être plus intelligent que cela.

Et utiliser toutes les ressources et ficelles de la résistance civile, de l’insurrection des consciences, du boycott, de la prise de pouvoir pacifiquement par le peuple sur les élites qui l’ont trahi.

Car la réalité aujourd’hui est qu’Emmanuel Macron, alors même qu’il n’est soutenu que par un infime pourcentage des Français, arrive à garder un pouvoir quasi absolu sur le pays.

Nous devons aussi malheureusement renoncer à tout espoir dans les parlementaires. Il faut bien comprendre que toutes les forces actuellement au Parlement -à l’exception de quelques individus éclairés auxquels je voudrais rendre hommage, comme les sénateurs Sylviane Noël et Alain Houpert, ou les députés Martine Wonner et Nicolas Dupont-Aignan ainsi que quelques autres – ne sont que des produits et les larbins du système et de cette idéologie moderne en plein effondrement.

Jean-Luc Mélenchon, Marine Le Pen, les républicains, les socialistes et les verts devenus bruns, les centristes ne sont pas des options car ils pensent le monde d’une manière qui est obsolète en faisant passer systématiquement leur intérêt de parti et de caste avant celui du peuple.

Et on le voit bien : ils ne sont pas fichus de s’organiser pour servir cet intérêt supérieur de la Nation, préférant perdre leur temps dans des querelles de politique politicienne en acceptant l’inacceptable plutôt que de censurer un gouvernement malhonnête et indigne.

Nous qui nous agissons et qui avons à nous réunir dans la Résistance, nous avons à éviter cette erreur : peu importe que les gens qui ont des bonnes idées soient du Rassemblement national, de l’extrême gauche, des sociaux-démocrates, des libéraux, des monarchistes, des libertaires ou des centristes ! Tant qu’ils mesurent les enjeux de ce que nous affrontons, tant qu’ils sont de bonne volonté et motivés, nous avons à être à bord ensemble !

Car Mélenchon n’est pas plus une option que Macron, Marine Le Pen n’est pas une option plus que Macron, les Républicains, les centristes ou les socialistes ne sont pas une option plus que Macron !

Ce sont les forces vives de la société qui doivent se mobiliser pour remiser au rebut tous ces individus et l’idéologie toxique qu’ils servent. Le monde moderne a fait son temps : il faut de toute urgence réinventer l’Occident.
L’héritage d’un humanisme séculaire

Nous devons retrouver, nous réapproprier notre héritage, qui est celui d’un humanisme séculaire comprenant que ce que l’on fait au plus faible des membres d’une société, c’est à chacun et à tous que nous le faisons.

Il existe dans l’évangile de Matthieu (que nous soyons chrétiens ou pas n’a aucune importance) l’expression de cette valeur la plus noble et la plus digne qui soit, l’antidote à toute cette perversion en cours.

Il raconte comment un roi accueille ceux parmi ses sujets qui se sont montré dignes du monde à naître : « Venez les bénis, recevez en héritage ce royaume que j’ai préparé pour vous depuis la fondation du monde ! Car j’avais faim et vous m’avez donné à manger, j’avais soif et vous m’avez donné à boire, j’étais étranger et vous m’avez accueilli, j’étais nu et vous m’avez habillé, j’étais malade et vous m’avez visité, j’étais en prison et vous êtes venu jusqu’à moi… »

Alors poursuit le récit, les justes lui demandent : « Mais quand avons-nous fait tout ça ?! Quand t’avons-nous donné à manger, à boire, quand t’avons-nous accueilli, habillé, visité ? »

Et le roi de répondre : « Je vous le dis chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait. »

Ces valeurs étaient bien entendu contenues dans la devise « Liberté Égalité Fraternité », comme dans le préambule de la Constitution suisse affirmant aujourd’hui encore : « Seul est libre celui qui use de sa liberté, et la force d’une communauté se mesure au bien-être du plus faible de ses membres. »

Or qu’ont fait nos gouvernements au cours des années écoulées ?

Ils n’ont fait que piétiner ces valeurs, ils n’ont fait que maltraiter, persécuter, martyriser, jeter dans la misère ou parfois même mettre à mort (par négligence extrême ou à coups d’injection de Rivotril dans les EHPAD) ceux qui étaient les plus faibles des membres de notre société.

Les rues de nos villes sont aujourd’hui hantées par des hordes de personnes sans-abris, des migrants bien sûr souvent avec enfants mais aussi de jeunes Françaises et Français âgées de vingt ans, vivant sur des bouts de cartons dans le froid. Alors que l’on sait que donner à ces malheureux un logement (« housing first »), même modeste, leur permet dans 80% des cas de reprendre pied dans la vie !

Les soupes populaires et autres restaus du cœur reçoivent des longues files de gens, étudiants, chômeurs, personnes âgées, suspendus, qui, aujourd’hui, en France, n’ont plus que quoi manger à leur faim !

Comment pouvons-nous tolérer cela pendant qu’on offre des milliards à des nantis ou à des gouvernements corrompus qui font la guerre sur commande de nos oppresseurs en envoyant au front comme de la chair à canon la jeunesse de leurs pays ?!

Dans le délire moderniste des élites, il y a cette idée qu’il y a d’une part des gens « qui sont quelque chose parce qu’ils ont réussi » et il y a « ceux qui ne sont rien ». Il y a les surhommes et il y a les sous-hommes. Il y a ceux qui sont utiles et ceux qui sont inutiles. En ceci réside la quintessence de la dégénérescence perverse des valeurs de la modernité.

Bien sûr, il est bon d’être rationnel, bien sûr il est bon d’être productif, bien sûr il est bon de mesurer les coûts et de veiller aux équilibres… Mais quand chaque être est envisagé exclusivement sous l’angle de son utilité, du profit qu’on peut en tirer ou des coûts qu’il cause, nous avons basculé dans l’indignité et même dans l’inhumanité. Et c’est cela la mentalité de nos « élites » !

Parfois, je rencontre dans des conférences ou des réunions des gens qui viennent me voir et me disent : « Merci pour ce que vous faites, vous vous exprimez bien, vous avez de l’éducation et de la culture. Nous, nous sommes des petites gens, nous ne pouvons pas grand-chose mais nous comprenons bien que ça ne tourne pas rond… »

Et je ne saurais vous dire à quel point cela me touche, parce que la vérité c’est qu’il n’y a pas de petites gens : ces gens sont des géants !

Peut-être ne maîtrisent-t-ils pas l’art de la persuasion ou l’éloquence aussi bien que d’autres, peut-être n’ont-ils pas fait d’études (et alors ?!) mais ils ont du bon sens, ils ont de l’humanité ils ont de la générosité, ils ont de la décence.

Ils comprennent les choses dans leur sagesse populaire bien mieux que les « élites » politiques, scientifiques, académiques, médiatiques, économiques qui nous gouvernent avec leur idéologie faisandée.

Oui, il n’y a pas de petites gens, il n’y a que des êtres dotés, sertie au plus profond de leur humanité, d’une dignité infinie !

Et nous qui sommes dans la Résistance, nous devons nous battre pour ces valeurs. Chaque citoyenne, chaque citoyen, chaque être humain -qu’il s’agisse d’un bébé ou d’une personne à l’agonie à la fin de sa vie- est digne de notre considération, est digne de notre respect, est digne que nous nous battions de tout notre cœur pour la préservation inconditionnelle de sa dignité et de ses droits.
Maïeutique civilisationnelle

En fait, nous sommes les accoucheurs d’un monde à naître.

Regardez ce qu’ils ont fait autour de nous : nos États sont surendettés, en cours de dévastation, nous avons été aliénés à nous-mêmes et privés du monde vivable et habitable qui était le nôtre.

L’écrivain Edgar Quinet relevait que :

« Le véritable exil n’est pas d’être arraché de son pays, c’est d’y vivre et de n’y plus rien trouver de ce qui le faisait aimer. »

Nos élites en perdition ont réussi à dévaster nos pays, s’attaquant à l’économie de proximité. Les agriculteurs sont réduits au rang de serfs au service de la pétrochimie et du grand capital. Les commerçants, les petits commerçants, ceux qui vous accueillent, qui discutent avec vous, qui savent ce qu’ils vendent sont en train d’être laminés. Les restaurateurs, ceux qui font de la cuisine du pays avec les produits du pays sont en train d’être éradiquées. Tout ce qui fait la proximité, la générosité, la bonté, la justesse est dans le collimateur de ces élites qui veulent que vous soyez livrés par drone, en commandant par Internet ce qui est produit à grande échelle.

Eh bien, nous, notre projet de société est tout simple : il est l’exact contraire de cette abomination. Nous voulons des territoires qui soient vivants, où l’on produise le plus possible de ce qu’on y consomme.

Nous voulons un état qui soit au service des citoyens.

Nous voulons des gouvernants qui sachent, qui se souviennent qu’ils ne sont que des serviteurs et que leur vraie grandeur est celle que les collectivités dont ils s’occupent soient florissantes et qu’il fasse bon y vivre !

Nous voulons une médecine, des hôpitaux, des services de santé qui soient au service des besoins en santé de la population et non de firmes multi-criminelles, qui en aient quelque chose à faire de ce que vivent les gens, mais aussi qui prennent soin de ceux qui y travaillent en plein respect de leur intelligence, de leur indépendance et leur dignité.

Nous voulons des systèmes éducatifs, de la maternelle à l’université, qui stimulent l’intelligence, la liberté de penser et l’esprit critique, la créativité et le sens de la coopération, la solidarité, le « savoir travailler ensemble », qui mettent en valeur la diversité des intelligences en respect des qualités et des compétences propres à chacun.

Nous voulons des systèmes d’aide sociale qui viennent en aide à tous celles et ceux qui en ont besoin, de la bonne manière, c’est-à-dire qui ne les enferme pas dans des statues dévalorisants ou considérés comme honteux. Mais qui fournissent à l’inverse la bonne assistance le temps qu’il est nécessaire (pour certains pendant la durée d’une vie) en gardant toujours ouverte cette conscience que toute personne a une irréductible compétence contributive, qu’elle a toujours forcément quelque chose à apporter aux autres.

J’ai œuvré pendant un certain temps dans le comité d’une association s’occupant d’accueillir et de donner des repas à des personnes en situation de précarité. Et j’ai été vraiment très interpellé par ce regard qu’on tend à porter sur ces gens, considérant que parce qu’ils sont dans la précarité, ils sont fragiles et n’ont au fond rien à donner.

Alors que c’est tout l’inverse : ces personnes que je rencontrais avaient des parcours de vie incroyables, elles étaient bourrées de talents, de compréhensions et de compétences !

Certains avaient été chauffeurs, certains avaient été enseignants, certains avaient été cultivateurs ou éleveurs ou marins, certains avaient exercé des professions libérales, d’autres avaient été militaires ou ouvriers. Certains avaient été actifs dans les dynamiques de quartiers ou élevé des familles : il y avait là un bouquet de compétences absolument somptueux !

Et dans ce monde que nous voulons voir naître, nous devons privilégier bien sûr les circuits courts, l’économie de proximité, des systèmes économiques et commerciaux bien sûr mais également d’autres vivriers, bénévoles et communautaires.

Au sein desquels – c’est ça la clé ! – chacun ait la possibilité d’apporter ce qu’il a à apporter aux autres, y compris dans le cadre de systèmes d’échange ou de troc.
Bienvenue en post-modernité !

Cette modernité qui s’effondre nous a permis au cours des siècles de gagner un ensemble de choses et d’avantages. Il ne s’agit surtout pas de la diaboliser ou de la critiquer. Mais dès lors que les individus ne sont plus perçus qu’en fonction des profits et des coûts qu’ils génèrent ou qu’on peut en tirer, dès lors que chacun doit être évalué en permanence pour savoir s’il répond aux exigences de productivité et rentre dans le moule de ce qui est planifié ou non, nous avons à nous émanciper de ce carcan devenu débile et mortifère pour créer dès aujourd’hui le monde de demain.

Un monde dans lequel il fasse simplement bon vivre et dans lequel la dignité et la compétence contributive de chacun soient inconditionnellement respectés et honorés.

Ce n’est malheureusement pas par les corps constitués, ce n’est malheureusement pas par la technostructure ni par les systèmes démocratiques représentatifs qui existent aujourd’hui que cela se fera.

Nous avons donc à les mettre en échec. Nous avons aujourd’hui à reprendre notre destin en mains.

Je n’ai aucune solution pour y parvenir, mais si des pervers peuvent en n’étant que 3% ou 10% de la population asservir un pays, nous pouvons indiscutablement si nous sommes 15%, 20% ou 40 % imposer notre agenda d’une manière qui soit bénéfique pour tout le monde. Ce qu’il nous manque, c’est la réunion de nos forces et le partage des bons savoir-faire.

Pour conclure cet appel, je nous invite à nous tourner de manière solidaire vers tous les acteurs de cette résistance éclairée.

Notre ami Pierre Cory, médecin aux États-Unis, vient d’adresser une interpellation cinglante aux médias en leur rappelant que nous savions depuis le début que les injections n’étaient ni sûres ni efficaces et qu’elles allaient créer d’énormes dégâts. Les médias dès lors sont complices -tout comme les médecins, les administrations et les pouvoirs publics – des dizaines et dizaines de milliers de morts causées, des atteintes graves, parfois irréversibles, à la santé des injectés, à toutes ces souffrances infligées à la population parce que ces castes privilégiées n’ont pas fait leur travail et donc n’ont pas honnêtement informé la population.

Je rends hommage à France Soir, à sa rédaction et à son directeur de la rédaction, mais aussi à tous les collectifs citoyens qui ont saisi cet enseigne historique – même si elle a changé – qui aujourd’hui comme alors joue un rôle majeur au cœur de cette résistance.

Je salue les autres médias indépendants bien sûr : Le Courrier des Stratèges, Kairos en Belgique Covidub et Radio libre en Suisse, ainsi que tant d’autres initiatives.

Nombre de journalistes et de penseurs se bougent, nombre de médecins et de scientifiques se bougent, nombre d’avocats se bougent, d’innombrables petites gens (dont nous sommes tous) se bougent ! Nous devons les soutenir et bouger avec eux.

Laissons de côté nos divisions, laissons de côté les critiques que nous pouvons porter les uns sur les autres : tous ceux qui cherchent à mettre en échec le gouvernement Macron et une représentation nationale qui n’est de manière patente plus digne de représenter la nation doivent pouvoir être accueillis dans ce mouvement.

Je rends hommage ici à tous les collectifs lucides et solidaires de la France, de la Suisse, de la Belgique et du Québec, qui se sont créés et se mobilisent.

C’est à partir d’eux que nous construirons le monde de demain !

Et donc faisons de 2023 l’année au cours de laquelle, en agissant à partir de ces valeurs essentielles qui nous habitent, en nous appropriant les bons instruments, les bonnes compétences, les bons savoir-faire et les bons outils, nous mettrons en échec la caste dégénérée et perverse qui nous conduit droit dans le mur, à notre perte.

Bonne année !

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