Des mensonges avérés
1- Pour commencer un bref historique : Témoignage d’un fils de général israélien, Miko Peled sur le comportement des forces armées israéliennes, le 27 septembre 2008
2- «Massacres du Hamas» : que s’est-il réellement passé le 7 octobre 2023 ?
Avant l’opération du Hamas, le 7 octobre 2023, tous les jours depuis des années l’armée israélienne et les colons tuaient des enfants palestiniens sans défense : https://www.agoravox.fr/massacres-du-hamas-que-s-est-il
2.1- L’affaire des «Bébés juifs décapités» : CNN s’excuse d’avoir dit des mensonges
CNN s’excuse publiquement d’avoir diffusé une fausse histoire sur des «bébés juifs décapités» par des militants du Hamas.
Le 12 octobre, Sarah Sidner, en direct à l’antenne, a évoqué une information de Netanyahou sur un massacre, qui n’a pas été confirmée. De plus, les autorités israéliennes déclarent directement qu’il n’y a aucune preuve de cela.
Elle a réitéré son excuse sur sa page X (ex-Twitter)
«Hier, alors que nous étions en direct, le bureau du Premier ministre israélien a déclaré qu’il confirmait que le Hamas avait coupé la tête d’enfants. Mais aujourd’hui, les autorités israéliennes déclarent qu’elles NE PEUVENT PAS confirmer les informations faisant état d’enfants décapités. Je dois désormais être plus prudent avec ma formulation. Je m’excuse».
C’est le média israélien i24 qui a diffusé en premier cette information mensongère sur les bébés décapités, citant le président du Conseil régional de Shomron et le vice-commandant de l’Unité 71 de l’armée israélienne Davin Ben Zion. Comme l’a révélé le site américain Grayzone.
Elle a été propagée par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou puis a été reprise par le président américain Joe Biden qui a assuré «qu’il y a des rapports selon lesquels des nourrissons ont été tués et égorgés parce qu’ils sont juifs».
2.2- Massacres du 7 octobre : des témoins israéliens accusent l’armée d’avoir tué ses propres soldats et citoyens
• https://www.agoravox.fr/massacres-du-7-octobre-des-temoins
Il apparaît aujourd’hui que près de la moitié des Israéliens tués étaient des combattants, que les forces israéliennes étaient responsables de la mort de certains de leurs propres civils et que Tel-Aviv a diffusé de fausses informations sur les atrocités commises par le Hamas pour justifier son attaque aérienne dévastatrice contre les civils palestiniens à Gaza.
Aujourd’hui, les statistiques détaillées sur les victimes publiées par le quotidien israélien Haaretz brossent un tableau tout à fait différent. À la date du 23 octobre, le journal a publié des informations sur 683 Israéliens tués au cours de l’offensive menée par le Hamas, y compris leurs noms et les lieux où ils ont été tués le 7 octobre.
Parmi elles, 331 victimes – soit 48,4% – ont été confirmées comme étant des soldats et des officiers de police, dont de nombreuses femmes. Treize autres sont décrits comme des membres des services de secours, et les 339 autres sont ostensiblement considérés comme des civils.
Bien que cette liste ne soit pas exhaustive et ne représente qu’environ la moitié du nombre de morts déclaré par Israël, près de la moitié des personnes tuées dans la mêlée sont clairement identifiées comme des combattants israéliens.
Une survivante d’un kibboutz : les forces israéliennes ont ouvert le feu sur les combattants palestiniens et les prisonniers israéliens :
Un certain nombre de colons avaient été tués par les forces israéliennes pendant l’attaque du Hamas le 7 octobre dernier contre les colonies de l’enveloppe de Gaza, a révélé une femme colon israélienne, qui a été témoin de cette attaque.
Selon le site web Intifada Electronic, Yasmin Porat du Kibboutz Be’eri qui a livré son témoignage sur le radiodiffuseur israélien Kan a déclaré que «lorsque les forces israéliennes se sont engagées dans de violents affrontements armés avec des combattants palestiniens dans le kibboutz Be’eri, ils ont ouvert le feu au hasard sur des combattants et sur des prisonniers israéliens».
«Ils ont éliminé tout le monde, y compris leurs prisonniers israéliens», a-t-elle insisté indiquant qu’«il y a eu un échange de tirs très intense» et même des bombardements de chars.
La femme colon de 44 ans a révélé qu’elle était détenue avec d’autres colons par des Palestiniens pendant plusieurs heures, et qu’ils ont été traités humainement.
Autres témoignages, du 7 octobre, qui révèlent que l’armée israélienne «bombarde» les citoyens israéliens avec des chars et des missiles
L’armée israélienne a reçu l’ordre de bombarder des maisons israéliennes et même ses propres bases alors qu’elle était submergée par les militants du Hamas le 7 octobre. Combien de citoyens israéliens dont on dit qu’ils ont été «brûlés vifs» ont en fait été tués par des tirs amis ?
Plusieurs nouveaux témoignages d’Israéliens ayant assisté à l’attaque surprise du Hamas sur le sud d’Israël le 7 octobre dernier viennent s’ajouter aux preuves de plus en plus nombreuses que l’armée israélienne a tué ses propres citoyens alors qu’ils se battaient pour neutraliser les tireurs palestiniens.
Tuval Escapa, membre de l’équipe de sécurité du kibboutz Be’eri, a mis en place une ligne téléphonique pour assurer la coordination entre les résidents du kibboutz et l’armée israélienne. Il a déclaré au journal israélien Haaretz que lorsque le désespoir a commencé à s’installer, «les commandants sur le terrain ont pris des décisions difficiles – y compris le bombardement des maisons sur leurs occupants afin d’éliminer les terroristes en même temps que les otages».
Un rapport distinct publié par Haaretz note que l’armée israélienne a été «contrainte de demander une frappe aérienne» contre ses propres installations à l’intérieur du point de passage d’Erez vers Gaza «afin de repousser les terroristes» qui avaient pris le contrôle. Cette base était remplie d’officiers et de soldats de l’administration civile israélienne à l’époque.
Ces rapports indiquent que le haut commandement militaire a donné l’ordre d’attaquer des maisons et d’autres zones à l’intérieur d’Israël, même au prix de nombreuses vies israéliennes.
Une Israélienne du nom de Yasmin Porat a confirmé dans une interview accordée à la radio israélienne que l’armée avait «sans aucun doute» tué de nombreux non-combattants israéliens lors des échanges de tirs avec les militants du Hamas le 7 octobre. «Ils ont éliminé tout le monde, y compris les otages», a-t-elle déclaré en faisant référence aux forces spéciales israéliennes.
Lettre ouverte aux Israéliens par des Israéliens : nous méritons la vérité sur le 7 octobre :