Le Corps des Gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a révélé plus de détails sur ses récentes attaques de missiles contre des bases terroristes anti-iraniennes et des centres d’espionnage en Syrie et dans la région du Kurdistan irakien.
Dans un nouveau communiqué publié mardi 16 janvier, le CGRI a déclaré que ses forces avaient réussi à lancer des attaques de missiles sur un centre de l’agence d’espionnage du régime israélien, Mossad, dans la région du Kurdistan irakien et sur un lieu de rassemblement de commandants et de principaux éléments liés aux activités terroristes anti-iraniennes, en particulier le groupe terroriste Daech, dans la province d’Idlib dans le nord-ouest de la Syrie.
Le communiqué indique qu’un total de 24 missiles balistiques ont été tirés au cours de l’opération et qu’ils ont détruit avec précision les cibles désignées.
Le CGRI a précisé que ses forces avaient tiré quatre missiles Kheibar Shekan depuis la province iranienne du Khuzestan (sud-ouest) vers Idlib, ajoutant que quatre missiles avaient été lancés depuis l’ouest et sept autres du nord-ouest du pays vers le quartier général des espions du Mossad à Erbil, dans la région du Kurdistan irakien.
Kheibar Shekane, un missile à longue portée de troisième génération développé par le CGRI, bénéficie d’une grande maniabilité et est propulsé par un combustible solide avec la capacité de pénétrer les boucliers antimissiles.
Le communiqué indique que neuf missiles ont été tirés sur des sites d’autres groupes terroristes dans diverses régions en Syrie.
«Nous assurons une fois de plus la puissante et fière nation de l’Iran islamique que les opérations offensives du CGRI se poursuivront jusqu’à ce que la dernière goutte de sang de nos martyrs soit vengée», souligne le communiqué.
Les opérations de missiles du CGRI ont été menées tôt mardi, ciblant une base à Idlib qui servait de centre de formation pour les membres étrangers de Daech et de sa branche Khorasan, connue sous le nom de Daech-K.
Daech a revendiqué le double attentat à la bombe qui ont tué près de 100 personnes et blessé des dizaines d’autres à un mémorial dédié au plus haut commandant antiterroriste iranien, le général Qassem Soleimani, dans la ville de Kerman (sud-est), le 3 janvier 2024.
Le mois dernier, une autre attaque terroriste a frappé un poste de police dans la ville de Rask, dans le sud-est de l’Iran, tuant 11 policiers et en blessant au moins six autres.
Les missiles ont également pris pour cible un élément clé, Azhi Amin, haut responsable kurde lié au Mossad, impliqué dans la planification d’actes terroristes par l’agence d’espionnage du régime israélien à travers l’Iran, notamment l’assassinat du scientifique nucléaire iranien Mohsen Fakhrizadeh.
Fakhrizadeh, chef de l’Organisation de l’innovation et de la recherche du ministère iranien de la Défense, a été la cible d’une attaque terroriste à plusieurs volets dans la ville d’Absard, dans le département de Damavand (province de Téhéran), le 27 novembre 2020.
L’Iran a, à maintes reprises, averti les autorités locales du Kurdistan irakien qu’il ne tolérerait pas la présence et l’activité de groupes terroristes le long de ses frontières nord-ouest, affirmant que le pays apporterait une réponse décisive, si ces zones devenaient un refuge pour les terroristes anti-Téhéran.
Depuis septembre 2022, le CGRI a lancé plusieurs séries de frappes contre des positions terroristes dans le Kurdistan irakien, s’engageant à poursuivre ses attaques jusqu’à ce que les groupes soient désarmés.