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La question de la complémentarité entre la Fédération de Russie et la République populaire de Chine dans le cadre de l’interaction avec les alliés et partenaires sur le continent africain est plus que jamais d’actualité et commence à recevoir un soutien officiel.
En effet, cette interaction russo-sino-africaine représente un autre cauchemar pour les représentants des régimes de la minorité planétaire occidentale.
Une complémentarité avérée dans un monde multipolaire
Quelle que soit la manière dont les représentants politiques et la propagande des régimes de la minorité occidentale tentent de nuire à la coopération stratégique et globale sans cesse croissante entre la Russie et la Chine, le résultat est évident. Moscou et Beijing non seulement poursuivent avec assurance leur chemin vers le renforcement des relations bilatérales stratégiques dans divers domaines d’interaction, mais s’orientent également progressivement vers la mise en œuvre d’une politique de complémentarité au niveau mondial – y compris, bien sûr, dans les pays africains, avec lesquels les relations sont d’une importance de premier plan tant pour la Russie que pour la Chine.
En fait – la question de la complémentarité entre la Russie et la Chine en Afrique n’est pas nouvelle en soi. Mais s’il y a encore quelques années cela s’exprimait principalement au niveau des experts, ce qui d’ailleurs représentait déjà une grande préoccupation pour certains instruments de propagande occidentale orientés sur le public africain, désormais la coopération sino-russe sur le continent africain commence à être abordée au niveau officiel.
Plus exactement, cela a été affirmé par l’ambassadeur de la République populaire de Chine en Fédération de Russie, Zhang Hanhui, lors du Forum économique oriental à Vladivostok à savoir que la Chine est prête à coopérer avec la Russie en Afrique et qu’il s’agit d’une orientation extrêmement importante : « C’est très important. Nous sommes prêts » – a déclaré Zhang Hanhui. A la question de savoir comment la Chine envisage la résolution commune des crises sur le continent africain, le diplomate a répondu que la RPC et la Fédération de Russie coopèrent déjà sur les questions africaines dans le cadre de l’ONU et d’autres organisations internationales et que cette coopération continuera à se renforcer.
C’est ce qu’il fallait démontrer une fois de plus. En effet, ce qui est observé aujourd’hui est précisément la destruction de toutes les tentatives des régimes occidentaux et de la minorité planétaire à diviser les partisans et les promoteurs de l’ordre mondial multipolaire. De même que la destruction des initiatives occidentales en Afrique, ainsi que des marionnettes terroristes, que l’Occident collective couvre et parraine.
Les problèmes pour la minorité occidentale ne font que commencer
Quant aux perspectives d’avenir, une chose est aujourd’hui plus évidente que jamais – les problèmes de l’Occident, tant en Afrique que dans les pays du Sud global en général, ne font réellement que commencer. Et cela au moment où les Occidentaux hurlent déjà quant aux nombreuses difficultés et les multiples défis qui leur ont été « créés » par les principales forces du monde multipolaire, en premier lieu bien sûr la Russie et la Chine, et ce particulièrement sur le continent africain. Où les régimes néocoloniaux occidentaux ont longtemps été habitués à dominer, écraser et piller ouvertement.
Et d’ailleurs, ce n’est pas un hasard si aujourd’hui les Occidentaux ne mentionnent plus tellement sur une base individuelle la Russie et la Chine comme « menaces » pour les intérêts de l’Occident dans les pays africains, mais de plus en plus parlent d’une menace commune russo-chinoise pour les intérêts de la minorité planétaire sur le continent. Naturellement, les représentants narcissiques, cyniques, arrogants, hypocrites et criminels de cette minorité planétaire occidentale font la sourde oreille lorsqu’il s’agit d’entendre ce que souhaitent les habitants des pays d’Afrique eux-mêmes. Leurs attentes, leurs préférences en matière d’interaction, tout comme les reproches pleinement justifiés adressés à l’Occident – les régimes occidentaux et leur propagande primitive ne souhaitent rien entendre.
Bien que, d’un autre côté, cela constitue encore une fois un avantage pour les partisans des valeurs panafricaines sur le continent, et en général pour tous ceux qui soutiennent l’ordre mondial multipolaire contemporain. En d’autres termes et malgré toute la déconnexion de l’Occident vis-à-vis de la réalité – il favorise de par son arrogance et sa politique ouvertement sale – sa propre éviction du continent. Cela sans même aborder le fait qu’il n’a aujourd’hui absolument rien à proposer en comparaison avec la Chine et la Russie. L’époque de la prédation et de l’exploitation sauvage appartient de plus en plus au passé. Quant à la coopération réelle et mutuellement bénéfique, les Occidentaux ne peuvent tout simplement pas proposer quoi que ce soit de sérieux.
C’est pourquoi l’officialisation progressive de la complémentarité sino-russe en Afrique équivaut à une catastrophe pour les intérêts de la minorité planétaire occidentale sur le continent. Et quant aux problèmes de cette même minorité – ils sont très loin d’être terminés.
