Je voudrais informer les amis de Réseau International de la sortie de mon livre : «La Guerre en Ukraine – Un dôme de mensonges au-dessus d’un gouffre d’horreurs».
Ce n’est pas un récit de guerre mais une analyse destinée à comprendre les tenants et les aboutissants de cette guerre insensée qui n’aurait pas dû se produire si la sagesse avait été au cœur des politiques des dirigeants occidentaux : USA, GB, UE, etc., y compris notre présidence française, toujours en 1ère ligne dans les bévues ou les coups fourrés, à l’instar du Royaume-Uni. L’Opération Militaire Spéciale, déclenchée par Moscou du 24 février 2022, aurait pu prendre fin au printemps de la même année par un accord entre Zelensky (qui avait compris la leçon) et Vladimir Poutine (des tractations étaient en cours à Istanbul, sous l’égide du président turc Recep Tayyip Erdoğan) si Boris Johnson n’était pas intervenu à Kiev, le 9 avril 2023 pour dissuader Zelensky de signer quoi que ce soit, en lui promettant toutes les aides afin de vaincre la Russie, sans aucun doute possible.
Bruno Lemaire nous promettait (grâce à l’effet des «sanctions») l’effondrement de la Russie, on sait ce qu’il en est. La croissance de la Russie devrait le faire rougir de honte. Même pas ! Il continue de pérorer sur le pas de la porte de sortie de son ministère.
La guerre de l’OTAN contre la Russie s’est poursuivie et s’est intensifiée, avec le ralliement à l’organisation de certains pays qui n’en étaient pas encore membres. Cette organisation apparaît nettement aujourd’hui comme se voulant dominatrice et guerrière, impulsée par le lobby des armements et la haute finance qui veut accaparer les ressources (de ce qu’il restera) de ce pays. Il est remarquable que l’Ukraine n’étant pas dans l’UE ni dans l’OTAN, le ralliement aux drapeaux étasunien et otanien fasse l’unanimité au sein de l’UE : la vassalité est devenue une valeur recherchée et vantée. C’est la quintessence de ce qu’ils appellent les valeurs républicaines (incluant la démocratie et la liberté !).
Car ce n’est pas une guerre entre l’Ukraine et la Russie, comme chacun sait, mais une guerre des USA contre la Russie, au moyen de l’OTAN, par Ukraine interposée. La propagande mensongère étasunienne, russophobe, est un carburant qui alimente les esprits dans un narratif éhonté par le biais des médias aux ordres de Washington et entre les mains des grosses fortunes issues d’une partie du moyen orient que le général de Gaulle qualifiait, en 1967, de «sûr de lui et dominateur». Un visionnaire !
Comme dans la chanson du regretté Guy Béart, «le premier qui dit la vérité, il sera exécuté…»
Le site Réseau International rassemble les diseurs de vérité, malgré la censure, continuellement affinée et les sanctions toujours possibles, elles-mêmes constamment revues à la hausse. C’est le cas envers les citoyens, mais aussi envers les pays qui refusent de plier devant le diktat des règles mafieuses qui se substituent au droit international, ces pays subissant des coercitions qui les ruinent, écrasent les peuples qui ne peuvent plus se nourrir ni se soigner.
Bref, c’est l’installation de la peur à tous les niveaux, d’un côté, et le règne de la corruption, de l’autre. La peur fait partie de la vie, mais quand l’insupportable vient, la révolte gronde. Tout doit advenir et tout advient, c’est une question de temps, à condition que la mémoire ne soit pas effacée, comme le souvenir que c’est l’Union soviétique qui a vaincu le nazisme au prix de plusieurs dizaines de millions de morts, les chiffres tournant autour de 25 millions. Bruxelles a même voté une loi qui assimile un régime communiste (notamment à l’Est) à l’équivalent du nazisme. C’est ainsi que nous célébrons la libération par les USA alors que la guerre en était à son crépuscule.
L’ignorance est un mal terrible car elle annihile le courage en instillant la peur. Le savoir, la connaissance de la réalité vraie redonne l’espoir, la confiance et le courage d’affronter les dangers afin de préserver la liberté et le droit. C’est pour cette raison que tout est fait pour laisser les peuples dans l’ignorance en instaurant le règne du mensonge, de la désinformation, instillant le doute, la crainte, la peur. La connaissance rend libre, elle confère la liberté et le courage.
Ce qui ne veut pas dire que tous les savants, érudits et autres intellectuels soient tous des héros… La crise du Covid en atteste. Mais c’est un cas particulier, comme la guerre en Ukraine… Les aspects politiques en arrivent à corrompre les esprits.
Et nous arrivons à la motivation profonde qui m’a dicté ce livre. J’avais remarqué que la commémoration du 8 mai 1945 devenait une portion congrue dans la presse locale, depuis quelques années.
Le 8 mai 2022, moins d’une heure avant l’allocution du maire dans mon village, un impératif m’a commandé de lire un texte à cette occasion. Le temps de téléphoner au maire et d’obtenir son accord, de rédiger une allocution de quelques minutes et j’arrive juste à l’heure.
J’ai simplement évoqué le sacrifice de la Russie, nos relations amicales et historiques, ainsi que les manipulations occidentales et l’action des néo-nazis en Ukraine. J’invitais les gens présents à réfléchir à tout cela.
Le maire a conclu : «on n’est pas obligé de croire». Non, bien sûr… Une personne extérieure au village m’a félicité, en aparté ; un «ancien», extérieur au village, s’est approché et m’a souri. C’est tout.
J’ai alors pensé à organiser une réunion et me livrer à un exposé sur les réalités propres à l’intervention de la Russie, rendue inéluctable, qui venait d’être déclenchée.
Pour ne pas dire de bêtises, je me suis livré à des vérifications et mon texte s’est étoffé, il est devenu copieux et je ne me voyais pas parler durant un temps long, je n’en suis pas capable. Il se trouve que j’ai été immobilisé et que je ne pouvais plus travailler dehors, j’ai alors entrepris la rédaction de ce livre.
Je raconte cela pour témoigner de cet impératif qui s’impose soudainement, comme venant d’une entité extérieure, d’un conseiller de l’au-delà. J’ai simplement écouté cette voix à laquelle je ne pouvais pas me soustraire. Il s’agit d’un exemple de ces choses étranges qui nous arrivent, que nous traitons comme des intuitions qui nous sont propres et que nous oublions.
Ainsi, j’ai réalisé un livre qui n’a rien d’exhaustif, mais qui, à mon sens, constitue une synthèse qui peut, je l’espère, rallier ceux qui seraient encore sous l’influence de la propagande qui soutient que la Russie, dirigée par le «tyran sanguinaire» Vladimir Poutine, est le pays agresseur, et que l’Ukraine est le malheureux pays agressé, la pauvre victime que l’Occident doit sauver, «quoi qu’il en coûte». On reproduit les entourloupes de la crise du Covid et de la théorie du réchauffement soi-disant anthropique : on va tous mourir ! Si la Russie gagne, elle va envahir l’Europe jusqu’à Paris et qui sait, Londres et l’autre rive de l’Océan Atlantique… Il faut sauver l’Ukraine comme il faut sauver la planète !
Je n’ai aucun projet mercantile, je souhaite simplement que ce livre puisse être offert gentiment en cadeau de Noël à ceux qui ont besoin d’être «déniaisés». Le produit des droits me permettra de soutenir le site.
Je fréquente les salons du livre régionaux, c’est une occasion pour parler avec les gens. La liberté d’expression étant réduite, il faut trouver des moyens de rencontrer les gens et de parler, sans crainte.
Comme le répète Xavier Moreau de Stratpol, ancien militaire «Courage, on les aura» !
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Ci-dessous la page «Avertissement» qui commence le livre, après la Préface que le général Dominique Delawarde m’a aimablement délivrée.
Avertissement
J’ai 80 ans, je suis un homme ordinaire, entièrement libre et soucieux de quitter honorablement cette vie dont la fin se rapproche chaque jour. La voie que la France a empruntée depuis le début du XXIe siècle et dans laquelle elle s’enferre me désespère. Sous tutelle volontaire, elle n’est plus un pays libre et souverain, elle est devenue une servante lubrique qui ruine sa santé physique et mentale.
Mon désespoir est de constater l’ampleur de la propagande mensongère et belligérante qui a envahi notre pays, à tel point que les débats n’existent plus, ce ne sont que des caricatures de débat, des dialogues complices entre gens d’opinions ou d’obédiences similaires, au service de la doxa, le récit officiel auquel il est interdit de déroger. Certes, il existe des esprits réfractaires qui osent s’exprimer en périphérie de l’arène publique squattée et clôturée, encore faut-il que la population puisse en franchir les accès.
Il n’est pas nécessaire de posséder les clés qui ouvrent les tiroirs du savoir, il suffit bien souvent de comprendre les processus à partir desquels les choses s’enclenchent, comme un mécanisme que l’on ne peut plus arrêter.
Je m’adresse aux gens ordinaires. Je n’apprendrai rien aux personnes averties, je ne détiens pas de révélations inédites, tout ce que j’avance est connu et vérifiable. Simplement, la réalisation de ce livre étant quelque peu fortuite (une sorte d’impératif impromptu dans l’ordre de l’urgence), je n’avais pas pris le soin préalable de répertorier toute une suite de notes et de liens. Les questions qui pourraient surgir seraient certainement des détails qui ne remettraient pas en cause le fond.
Pour que la démocratie puisse exister, fonctionner correctement, il est nécessaire que la population soit informée et non maintenue sous la chape des mensonges et des atteintes à la liberté d’expression, à l’instar des conditions qui nous sont imposées actuellement.
Une fin de vie honorable, ici, c’est ne rien lâcher quant aux vérités qui se mesurent à l’acuité des faits et non à une vague de consensus inconsistants qui ont besoin d’artifices autoritaires pour afficher une apparence de solidité.
Je ne fais qu’ajouter ma voix à ceux qui m’ont éclairé, ces nombreux intervenants sur le WEB, peu visibles, maintenus à l’écart des médias grand public, discrédités, persécutés, souvent affublés de qualificatifs abscons, mais toujours inflexibles.
C’est aussi à celle de Jean-Claude, mon frère aîné, homme de loi, fidèle serviteur de la nation, qui m’a ouvert les yeux quant à certaines réalités dont je ne mesurais pas encore toute la gravité.