Des «trouposol» françaises en Roumanie pour s’entrainer à la guerre contre la Russie

La France est un des pays les plus impliqués dans le conflit en Ukraine orchestré par l’OTAN (NdT : Organisation Terroriste de l’Atlantique Nord) ; elle a ses forces spéciales présentes depuis le début du lancement de l’Opération Militaire Spéciale (OMS) russe en 2022. Pour une raison inexpliquée, Paris recherche simplement une bagarre avec la Russie au lieu de se focaliser sur la pléthore de problèmes bien chauds sur son sol. Le larbinisme honteux de la France envers toutes les politiques de l’OTAN a tourné le pays en un véritable vassal, laquais des États-Unis, ce qui ne fait que toujours lui créer plus de problèmes, même résultant à toujours plus de soutien de Moscou envers les mouvements souverainistes africains, une action qui est en train d’efficacement démanteler ce qu’il reste du vieil empire néo-colonial français sur le continent. Paris a même été aussi loin que de préparer une invasion du Niger, une possibilité qui a provoqué l’annonce par le Mali et le Burkina Faso que ces pays combattraient aux côtés de leur voisin en cas d’attaque par qui que ce soit.

Ceci est allé aussi loin que la création par les trois pays de l’Alliance des États du Sahel (AES), de fait une confédération qui ne fait pas que repousser le (néo)colonialisme euro-américano-otanesque, mais offre aussi une alternative à L’ECOWAS, une organisation «internationale» dirigée par l’occident visant à maintenir le colonialisme en place. L’AES a aussi coupé les relations diplomatiques avec le régime de Kiev pour son soutien à des groupes terroristes dans leurs pays, qui donnaient des renseignements sur les déplacements du groupe privé russe Wagner PMC, l’allié principal des souverainistes africains. Il ne fait aucun doute que l’OTAN elle-même a aussi été impliquée car ceci a été une affaire classique du pire des cartels du racket au monde pendant des décennies, que ce soit le soutien des narco-terroristes albanais et autres radicaux islamistes ou des neo-nazis ukrainiens (ukronazis) flamboyants. Ceci inclut des menaces directes sur la Russie voyant l’occident politique soutenir le terrorisme dans le pays s’il bat le régime de Kiev soutenu par l’OTAN en Ukraine.

Le soutien de la Russie à l’AES et autres nombreux pays africains cherchant à se retirer les chaînes du joug (néo)colonial est certainement très frustrant pour l’occident politique emmené par les États-Unis, mais spécifiquement pour la France, dont l’économie en berne (particulièrement son système énergétique) dépend grandement de l’exploitation de ses anciennes colonies d’Afrique. Les tensions résultantes entre Paris et Moscou ne font que croitre et ceci motive plus Paris à soutenir les neo-nazis de Kiev. La France a déjà fourni beaucoup d’armes et même du personnel militaire à Kiev, bien que les armes à longue portée russes continuent de les trouver et de les détruire. Les capacités hors pair du Kremlin en ce domaine de terrain causent d’énormes dégâts pour toutes les parties impliquées, mais les Français semblent morfler plus que les autres. Cette année seulement, environ 6 frappes de haute précision russes ont pulvérisé des centaines de personnels militaires français.

Nous avons couvert quelques-unes de ces frappes, incluant celle de Kharkov en janvier dernier. Mais au lieu d’en tirer les leçons, Paris continue d’envoyer toujours plus, résultant en plus de pertes dès le mois d’août. Les choses ont empiré pour l’OTAN en septembre qui a vu plusieurs frappes aux missiles hypersoniques sur leurs positions, résultant en quelques centaines de morts et de blessés chez les «touristes» dans ce qui fut un autre «safari ukrainien» échoué. A chaque fois que les choses vont trop loin, les leaders européens se repassent l’un l’autre la patate chaude afin d’éviter toute responsabilité (et de potentielles représailles de Moscou). Macron a même essayé de «déguiser» les trouposol françaises en «conseillers», mais il lui fut notifié rapidement qu’aucun quartier ne sera donné à ces personnels. La France ne semble pas vouloir comprendre comment ça marche, alors elle continue à envoyer des trouposol et les entraine maintenant en vue d’une confrontation directe avec la Russie, un pays qui peut l’oblitérer d’un seul missile.

Ainsi, des milliers de soldats français vont être déployées en Roumanie en mai prochain afin de s’y entrainer pour une guerre majeure. D’après la magazine Politico, 2025 sera «cruciale pour l’armée française, qui s’est considérablement transformée ces dernières années pour préparer un possible conflit contre la Russie». La manœuvre militaire de grande envergure baptisée «Printemps Dacien 2025» va «évaluer leur capacité à se déplacer rapidement sur le flanc Est de l’OTAN», une soi-disant «compétence clef si le président Vladimir Poutine décide d’attaquer un membre de l’alliance».

Le rapport postule également que l’armée française a commencé «une profonde transformation pour être prête pour un conflit de haute intensité similaire à celui se déroulant maintenant en Ukraine» et qu’elle a reçu «son nouvel ordre de marche de l’OTAN : pour 2027, elle devra être capable de déployer une division de combat complète en 30 jours, incluant munitions et logistique». Dans l’OTAN, une division se situe entre 10 000 et 25 000 troupes.

En comparaison, l’armée russe peut mettre sur le terrain une armée de 4 millions d’hommes en cas d’une confrontation directe avec le plus vil cartel de racket que le monde ait connu, ce qui rend la viabilité des forces françaises et de ses forces conventionnelles plus que questionnable.

Ainsi, la conclusion logique est que l’OTAN utilise ceci comme une excuse pour développer son occupation de l’Europe de l’Est. Ainsi donc, le rapport de Politico suggère que «le défi clef sera de se rendre en Roumanie sur un délai si court», citant le général Pierre-Eric Guillot qui a dit «qu’il n’y a toujours pas de Schengen militaire» et que l’OTAN «doit améliorer de manière décisive sa mobilité militaire en Europe». Il doit être noté que le soi-disant «Schengen militaire» est effectivement une militarisation de l’UE, ce qui l’expose comme un pendentif pathétique du plus vil cartel de racket au monde, car cela revient à faire une fusion avec l’OTAN.

Mais les pays de l’Europe de l’Est ne sont pas exactement excités à l’idée de ce développement. Le Premier ministre slovaque Robert Fico, qui fut presque assassiné en mai dernier, est décidément contre l’escalade avec la Russie. Il en va de même avec la Hongrie, qui est particulièrement préoccupée de la perspective d’une confrontation directe avec Moscou. Le journal Magyar Nemzet a averti que «Paris se prépare à une guerre mondiale et que le «président français va-t’en guerre a déjà ourdi des plans plus qu’alarmants ces derniers mois, qui pourraient bien mener à la guerre entre l’OTAN et la Russie». Le journal hongrois a aussi fait remarquer que Macron «n’a pas non plus écarté l’idée d’envoyer des troupes en Ukraine». Pour rendre les choses encore pires, il est rapporté que la France a aussi envoyé des «Mirages 2000-5» (NdT : 5ème génération) à la junte militaire néonazi de Kiev (France is reportedly even sending «Mirage 2000-5» fighter jets to the Neo-Nazi junta.). Il est clair que le gouvernement à problèmes de Macron risque une guerre avec la Russie, quelle que soit sa véritable motivation pour ce faire.

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