Voici la réflexion d’un intellectuel sénégalais qui est largement majoritaire au Sénégal, qu’il s’agisse du peuple, des universitaires de l’université de Dakar ou de la puissante confrérie des Mourids, la politique du président sénégalais, sa répression son alignement est de plus en plus contestée. Il fait ici une analyse de l’idée qu’il faudrait épuiser les négociations avant l’ingérence. Il dénonce cette affirmation, et met à nu l’aspect totalement illégal par rapport au droit international, la référence à un droit «moral» des «colonisateurs» à actionner leurs créatures locales en fonction de leurs seuls intérêts à peine masqués. En occident, en France en particulier, il faut inventer un nouvel Hitler pour donner à l’ingérence la couleur morale de la défense de la démocratie. Comment une telle violation y compris de la charte des Nations unies peut-elle avoir acquis la moindre légitimité ? La Libye a été incontestablement l’affaire de trop, celle qui a eu des conséquences terribles sur l’Afrique et qui a déclenché dans la plupart des pays, en particulier francophones, une colère très forte tant elle a accéléré le pillage, le sous-développement de l’échange inégal assorti partout de la prolifération de groupes terroristes, prétexte au maintien des forces armée occidentales. La réponse actuelle du Niger, qui s’appuie sur les forces populaires, sur d’autres pays qui ont fait le même choix qu’eux comme le Mali et le Burkina Faso dont il vient d’autoriser leurs armées à entrer en cas d’intrusion de la pseudo armée de la CEDEAO et d’autres pays dans et hors la CEDEAO qui de fait s’opposent comme l’Union africaine à toute ingérence. Chassant les ambassadeurs non seulement français mais de l’UE en affirmant ce qui est dit ici, il n’est pas question de négocier votre pseudo droit d’ingérence. Dans ce contexte, l’attentat contre le dirigeant de Wagner qui avait affirmé être déjà en Afrique, n’apparait pas comme l’œuvre de Poutine, mais bien celle de l’occident, sur le modèle de ce qu’ils ont déjà pratiqué sur le continent africain de multiples fois et y compris sur le modèle «libyen». Et la popularité indéniable de Poutine et de la Russie vient des Africains qui ne croient plus ses détracteurs.
Épuiser les négociations pour une solution politique avant d’intervenir militairement ? La question ainsi posée admet implicitement le droit d’ingérence dans les affaires internes d’un pays étranger.
Les suprématistes états-uniens et leurs affidés européens ont développé une campagne médiatique et culturelle au cours des années quatre-vingt du siècle dernier pour asseoir leur projet d’un devoir d’ingérence présenté sous un aspect humanitaire. Ils savent tellement faire dans la manipulation des esprits et la fabrication d’un consentement qu’ils ont fini par imposer leur projet, l’habillant des plus nobles intentions, utilisant à profusion les ONG humanitaires et en particulier les «French doctors».
Une fois l’adhésion obtenue auprès de leurs partenaires et la neutralité plus ou moins passive des autres, ils ont commencé à mettre en œuvre leur projet qui a finalement montré son visage funeste, meurtrier et destructeur à souhait. Leur dernière forfaiture en date est la Libye dont l’Afrique ne cesse de subir les conséquences.
Et ne voilà-t-il pas qu’une organisation, expression régionale de la Commission économique d’Afrique, se transforme au fil des années, dans les secrets des bureaux et des coulisses, loin du regard de leurs peuples respectifs, en une sorte d’appendice de l’OTAN, comme les suprématistes tendent à les développer dans diverses régions du monde, sous des appellations différentes bien sûr, pour servir de terrain de proximité de leurs basses œuvres et affaiblir et/ou détruire ceux qui pourraient à terme contrarier leur statut.
En s’arrogeant le droit d’ingérence, la CEDEAO, en dehors d’un mandat explicite de la seule instance habilitée à l’autoriser, à savoir l’ONU et encore quand on sait les manipulations outrancières auxquelles elles ont régulièrement donné lieu, abuse les peuples des pays qui la composent et mettraient en œuvre une opération semant la haine et la méfiance entre pays africains, destructrice et meurtrière, contre toute la zone sahélienne, de l’océan Atlantique (?) à l’océan Pacifique.
Il suffit de se reporter à la situation géopolitique actuelle de cette zone pour en mesurer l’ampleur dont les causes et/ou conséquences seront non nécessairement de servir tel ou tel pays européen et/ou états-unien ainsi qu’ils le prétendent mais en contre-coup donneront à parachever la présence militaire des pays de l’OTAN au Sahel alors qu’elle commençait enfin à être remise en cause d’une part, et de se protéger eux-mêmes en pérennisant leur pouvoir et celui de l’oligarchie à laquelle ils appartiennent.
Il ne s’agit plus dès lors d’épuiser les négociations pour une solution politique avant tout recours à une intervention militaire mais bien d’empêcher toute intervention étrangère dans les affaires intérieures d’un pays et de réaffirmer la condamnation de tout droit d’ingérence militaire.
Accepter ce droit d’ingérence aurait pour conséquence inéluctable d’introduire entre pays africains la résolution des conflits par la guerre à l’image des pratiques de l’Occident avec le cycle de réactions et contre réactions en chaîne que cela engendre avec ce que cela engendre de massacres et de destructions. L’Afrique, à travers les dirigeants de la CEDEAO, n’aurait-elle pas mieux et autre à proposer comme alternative pour elle-même et pour l’humanité ?
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Kouchner l’inventeur du droit d’ingérence, un socialiste qui l’a appliqué au Kosovo et partout y compris sous les ordres de Sarkozy. Ce modèle fonctionne sur celui de la générosité et l’humanisme de l’occident nourricier et protecteur, venant au secours des éternels mineurs sous-développés partout y compris en Yougoslavie et en Ukraine désormais.
Déclaration des militaires du Niger : La France se prépare à attaquer le Niger et à mettre à feu et à sang l’Afrique
La France toujours dans son incapacité à accepter la fin de sa domination sur le Niger a finalement décidé avec l’aide de certains dirigeants qu’elle contrôle de mettre le Niger à feu et à sang dans le seul but de sauvegarder son mieux vivre au détriment des populations de notre pays.
Dans un premier temps elle va procéder à un bombardement massif de toutes les positions de nos FDS pour semer le chaos total dans la capitale et ses alentours et ce, sans aucun souci de la vie des pauvres populations civiles. Cette action aura pour but d’ouvrir le boulevard aux lâches troupes de la CEDEAO déjà positionnées au Bénin et au Nigéria pour commettre d’autres exactions. Plusieurs preuves montrent déjà l’imminence de cette agression.
Depuis quelques jours l’ensemble de ses ressortissants sont en train d’être mis à l’abri au niveau de sa représentation diplomatique à Niamey et ce pour un délai de 72h à compter d’aujourd’hui 25 août 2023 ;
D’après des renseignements sûrs, une base militaire à la frontière Libye-Niger plus précisément à Touma abrite déjà des avions de combat et toute la logistique nécessaire à une intervention sur le sol nigérien (l’Algérie ayant catégoriquement refusé le survol de son territoire par les avions de combats français). D’autres aéronefs sont également placés au Bénin (Kandi et Alfa Kouara), en Côte d’Ivoire et au Sénégal ;
Les troupes des pays membres de la CEDEAO qui devraient participer à l’agression sont en train d’être amassées au niveau du Nigéria et du Bénin avec comme principale base le Camp de Kandi, Le peuple du Niger sera là à côté de son Armée pour faire échouer cette agression. Aucune personne autre que nous ne pourra alors décider du destin de notre patrie.