Comme il fallait s’y attendre, après moult avertissements des Russes contre la participation de plus en plus ouverte des pays de l’OTAN dans le conflit ukrainien, des armes hypersoniques venant d’on ne sait où ont fini par arriver entre les mains des Houthis. Les navires anglo-américains ne sont plus à l’abri dans cette partie du monde. Réponse du berger à la bergère ?
Le mouvement chiite Ansarullah (Houthis), qui domine le nord du Yémen et bénéficie du soutien de l’Iran, a réalisé une percée importante en matière d’armement en testant avec succès un missile hypersonique. Selon une source militaire de RIA Novosti proche du mouvement, le nouveau missile est capable d’atteindre une vitesse de Mach 8, soit 10 000 kilomètres à l’heure, et est alimenté par un combustible solide. Cette découverte porte les capacités d’Ansarullah à un niveau supérieur, permettant au groupe de frapper des zones stratégiquement importantes de la mer Rouge, de la mer d’Oman, du golfe d’Aden, ainsi que des cibles en Israël.
En outre, les Houthis ont modernisé leurs missiles et leurs drones, augmentant ainsi considérablement leur puissance destructrice. Le chef du mouvement, Abdel Malik al-Houthi, s’est dit convaincu que la mise au point de missiles hypersoniques serait une réalisation historique qui placerait le Yémen parmi les pays dotés d’une technologie militaire avancée.
Ces déclarations font suite à des informations selon lesquelles les forces yéménites ont attaqué 61 cibles maritimes et militaires, ce qui a surpris les États-Unis et la Grande-Bretagne. Al-Houthi a souligné la contribution des forces yéménites au soutien des Palestiniens dans le conflit avec Israël et a également mis en garde contre une escalade de la situation si les États-Unis interviennent dans le conflit israélo-palestinien.