La Résistance irakienne frappe le centre de renseignement Glilot du Mossad

La Résistance islamique irakienne a annoncé samedi 4 mai 2024 avoir mené une série d’attaques audacieuses contre l’entité israélienne en solidarité avec les Palestiniens de la bande de Gaza, dont une a visé le centre du Mossad à Tel-Aviv.

Dans des communiqués distincts publié du 3 au 4 mai, le groupe anti-terroriste irakien a confirmé avoir mené une série de frappes contre Israël. Les combattants de la Résistance irakienne ont pris pour cible avec des missiles de croisière al-Aqrab le centre de renseignement Glilot du Mossad à Tel-Aviv ainsi que le quartier général des renseignements Abraham dans la ville de Beer Sheva dans le sud des territoires occupés, indique le communiqué. De même, la Résistance irakienne a confirmé avoir mené avec des armes appropriées une opération contre une cible israélienne en mer Morte.

«Les frappes ont été menées dans le cadre de nos actes de résistance à l’occupation israélienne, en soutien à notre peuple à Gaza et en réponse aux massacres perpétrés par l’entité usurpatrice contre les civils palestiniens, notamment les enfants, les femmes et les personnes âgées», a déclaré le groupe.

Les combattants de la Résistance irakienne ont juré de poursuivre leurs attaques en soutien à la Palestine aussi longtemps que Tel-Aviv continuera sa guerre génocidaire à Gaza. Israël a lancé son agression contre la bande de Gaza le 7 octobre, date à laquelle le Hamas a mené l’opération Déluge d’Al-Aqsa en réponse aux atrocités accrues de l’occupation israélienne.

À ce jour, la guerre génocidaire israélienne a tué plus de 34 500 personnes, pour la plupart des femmes et des enfants. Plus de 77 700 Palestiniens ont également été blessés, tandis que des milliers d’autres restent portés disparus. Le chef du groupe palestinien, Ismaïl Haniyeh, a dénoncé dimanche 5 mai Israël de saboter les efforts de médiation.

«Benjamin Netanyahou veut inventer des justifications constantes pour la poursuite de l’agression, l’extension, du conflit et le sabotage des efforts déployés par les différents médiateurs et parties», dit Ismaïl Haniyeh dans un communiqué.

Le chef du gouvernement israélien ne cesse de proclamer son intention de mener une grande offensive terrestre su Rafah qui constitue selon lui le dernier grand bastion du Hamas dans le territoire palestinien. L’armée israélienne a d’ailleurs de nouveau bombardé la ville de Gaza dimanche, ainsi que le centre et le sud du territoire, notamment à Khan Younès et Rafah. Informe-t-on.

Le Hamas veut un arrêt total de l’agression israélienne

Les discussions se sont déroulées samedi au Caire en présence d’une délégation du Hamas dirigée par Khalil al-Hayya et des représentants des pays médiateurs le Qatar, l’Égypte et les États-Unis. Israël était absent. Le Hamas insiste sur ses exigences : un arrêt total de l’agression israélienne et le retrait des forces israéliennes de Gaza. Des conditions rejetées par Israël qui considère le Hamas comme une organisation terroriste de même que les États-Unis et l’Union européenne, et qui a juré d’anéantir le mouvement islamiste après l’attaque du 7 octobre.

Le leader du Hamas, Mahmoud Mardawi, a déclaré que les négociateurs du mouvement se rendraient aux négociations au Caire dans un esprit positif, estimant que ce qui a été présenté au Caire n’est qu’une proposition et non une formule d’accord. Ajoutant que «Le Hamas est intéressé par le retour des déplacés, la reconstruction et le retrait complet de l’occupation de Gaza».

La déclaration du responsable du Hamas a coïncidé avec ce que l’Autorité israélienne de radiodiffusion a rapporté selon laquelle Israël n’enverrait pas de délégation au Caire pour poursuivre les négociations sur un accord d’échange avant l’arrivée de la réponse du Hamas. Elle a cité un responsable disant qu’Israël ne voulait pas s’engager à envoyer un accord. Des médias hébreux ont rapporté samedi que les chances de parvenir à un accord lors des négociations en cours sur un cessez-le-feu à Gaza et sur l’échange de prisonniers sont minces, même si les médias égyptiens ont fait état depuis le matin de progrès notables dans les négociations, a-t-on précisé.

L’autorité officielle israélienne de radiodiffusion a déclaré qu’Israël n’accepterait en aucun cas de mettre fin à la guerre, soulignant que l’armée entrerait dans la ville de Rafah comme le déciderait le niveau politique, par accord ou non. De son côté, le journal Yedioth Ahronoth a cité un responsable israélien disant que les chances de parvenir à un accord sont minces. Cela survient alors que le directeur de la CIA, William Burns, et une délégation du mouvement Hamas sont arrivés en Égypte pour poursuivre les discussions concernant un accord de trêve avec Israël dans la bande de Gaza, selon ce qui a été confirmé par la chaîne d’information du Caire.

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