Europe : nous la subissons ou nous la quittons

L’Union Européenne est présentée comme nécessaire à notre économie et au maintien de notre pouvoir d’achat, on a l’impression qu’il est impossible d’en sortir au risque d’un cataclysme financier. Et pourtant c’est une machine à fabriquer de l’inégalité et de l’appauvrissement qui a été d’ores et déjà sciemment mise en place. Où est la vérité ?

Partie 1 : Les pères fondateurs de l’U.E.

I – Les «pères» sulfureux de l’union européenne :

1 – Joseph Retinger

Ex-fasciste polonais devenu agent britannique. Il est une figure majeure de l’histoire du fédéralisme européen. Il est le cofondateur, au lendemain de Seconde Guerre mondiale, de la Ligue européenne de coopération économique (LECE). En décembre 1947, il est secrétaire général du Comité international de coordination des mouvements pour l’unité européenne.

Partisan du fédéralisme comme solution à la guerre en Europe dès la fin de la Première Guerre mondiale, Jozef Retinger est parfois considéré comme le père d’ombre de l’Europe contemporaine.

Il a joué un rôle phare dans l’organisation du Congrès de La Haye de 1948 et dans la fondation du Mouvement européen, et a été l’initiateur de l’idée de congrès annuel euro-américain devenu, à partir de 1954, le Club de Bilderberg .

On peut affirmer que l’OTAN et le mouvement Européen ( aujourd’hui l’Union Européenne ) sont les «enfants» de Joseph Retinger

sources : https://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_Retinger – http://www.bvoltaire.fr/pierrehillard/qui-connait-jozef-retinger,28785

2 – Walter Hallstein

Haut fonctionnaire allemand, rédigea le projet hitlérien d’Europe fédérale supra nationale . Il s’agissait de détruire les États européens et de fédérer les populations par ethnies autour du Reich aryen.

Hallstein avait convenu avec Hitler et Mussolini un projet appelé “Das neue Europa” (la nouvelle Europe)… une nouvelle dictature européenne sous leur contrôle.

Le plan ayant raté, ce juriste nazi a été recyclé après la guerre par les Américains pour la création de cette même nouvelle Europe, celle que nous connaissons aujourd’hui.

L’ensemble aurait été soumis à la dictature d’une bureaucratie non-élue, contrôlée par Berlin.

À la Libération, il mit en œuvre son projet avec l’aide des Anglo-Saxons et devint, en 1958, le premier président de la Commission européenne [efn_note]http://fawkes-news.blogspot.fr/2014/03/a-lorigine-de-lue-walter-hallstein.html[/efn_note]

Walter Hallstein, en 1958, est le premier président de la Commission européenne (*)

Partisan de la dictature d’une bureaucratie non-élue L’Europe était née sous une bonne «étoile» !!!

3 – Les autres pères fondateurs de l’U.E. : Jean Monnet et Robert Schuman

L’Union Européenne est une invention américaine. C’est Washington qui a conduit l’intégration européenne à la fin des années 1940 et elle l’a financée secrètement sous les administrations des présidents Truman, Eisenhower, Kennedy, Johnson et Nixon.

En effet, La préoccupation principale de la CIA était le soutien au Comité Américain pour une Europe Unie, présidé par Donovan. Un autre document met en évidence que ce comité a fourni 53,5% des fonds à destination des mouvements européens en 1958. La direction incluait Walter Bedell Smith et Allen Dulles, les chefs de la CIA des années cinquante :

Extraits des documents déclassifiés du gouvernement US publiés par le Daily Télégraph

– Robert Schuman (qui fut ministre de Pétain après lui avoir voté les pleins pouvoirs)

C’est la Déclaration Schuman qui a donné le ton de la réconciliation franco-allemande, et qui devait mener par étapes à la Communauté Européenne, a été concoctée par le Secrétaire d’État américain Dean Acheson à un meeting à Foggy Bottom. «Tout a commencé à Washington» a déclaré le chef de cabinet de Robert Schuman.

– Jean Monnet qui ne comptait que des amis à la CIA et à Washington, cette Europe ne s’est jamais libérée de sa curatelle américaine

Jean Monnet apparaît largement dans le panthéon fédéraliste en étant l’éminence grise de l’infamie supranationale. Peu nombreux sont les individus qui savent qu’il a passé la plupart de sa vie aux États-Unis et qu’il a servi comme étant les yeux et les oreilles de Franklin Roosevelt en temps de guerre.

– Robert Schuman,était un agent des services secrets US et Jean Monnet était en fait un agent de la CIA envoyé en Europe pour servir les intérêts des États-Unis.[efn_note]https://www.les-crises.fr/lunion-europeenne-a-toujours-ete-un-projet-de-la-cia-comme-les-pro-brexit-le-decouvrent-ambrose-evans-pritchard[/efn_note]

Pour en savoir plus, cette vidéo d’une conférence de François Asselineau approfondit le sujet [efn_note]https://www.dailymotion.com/video/x1hipio[/efn_note]

De plus, les sceptiques pourront se convaincre en lisant « Aux origines du carcan européen » de l’historienne Annie Lacroix-Riz (Editions Delga)

Partie 2 : Les apports de l’U.E.
I – L’U.E. et la PAIX ? Une promesse non tenue !!!

«L’Union européenne a apporté la paix» . C’est une phrase que l’on entend souvent ; rassurant les populations quant à la pacification du territoire continental. Mais c’est faux : depuis 1945 l’Europe a connu et connaît encore de nombreuses guerres sur son sol. Certes, il n’y a pas eu de nouveau conflit entre la France et l’Allemagne après les trois guerres subies entre 1870 et 1945.

Mais les pays les plus importants de l’U.E. ont mené des guerres d’agression contre des pays souverains en Europe où ailleurs sans que l’U.E. n’y trouve à redire.

Que l’on se souvienne du soutien sans faille de l’Union européenne à toutes les aventures du Pentagone qui ont suivi en Bosnie Herzégovine, au Kosovo, en Afghanistan, en Irak, en Libye, en Syrie, au Yémen, …… Dans tous les cas sans exception, elle s’est alignée derrière les USA et son bras armé : l’Otan.

Qu’ils le veuillent ou non, les pays membres de l’U.E. se trouvent aujourd’hui co-responsables des guerres de Washington, y compris par exemple de la famine au Yémen, consécutive aux opérations militaires de la Coalition saoudienne et aux sanctions US.

Les pays de L’U.E. doivent donc choisir maintenant entre endosser ces crimes et rester dans l’U.E., ou se retirer.

1 – L’exemple de la Yougoslavie :

Yougoslavie : dix ans de dépeçage

La fin de la Guerre froide aurait pu laisser croire à un retour de la paix en Europe, il n’en fut rien. Le continent a connu la terrible guerre de Yougoslavie qui a duré près de vingt ans.

Sous la pression des USA et de l’Allemagne, il y eut d’abord l’éclatement de l’ancienne fédération entre 1991 et 1995 (accords de Dayton). Puis la guerre au Kosovo entre 1998 et 1999 . :

En 1998, c’est encore l’OTAN qui a attaqué la Serbie, à la demande de Bill Clinton pour la faire plier.
 Début 1999, les images d’un charnier dans le village kosovar de Racak ont ému l’opinion internationale et furent décisives dans l’intervention de l’OTAN. Or le rapport des experts finlandais ne prouve pas la thèse de l’exécution massive de civils albanais par des unités serbes. Ce charnier était un montage pour faire accuser les Serbes et légitimer ainsi une agression criminelle de l’OTAN.

Actuellement au Kosovo, le conflit dure encore de façon larvée. Les Albanais opèrent une véritable purification ethnique pour éliminer les Serbes de la province afin de la rattacher définitivement à leur pays. Albanie et Kosovo sont deux États mafieux, vivant du trafic de drogue, d’armes et de migrants.

En résumé, l’Europe en Yougoslavie, a donc été un facteur de guerre associé aux USA.

L’intervention de l’OTAN a mis à genoux la Serbie et entériné la déchirure yougoslave. Notons que l’utilisation des bombes à uranium appauvri par l’OTAN a fait d’énorme dégâts dans la population civile : développement de très nombreux cancers, …

Le continent européen a bien connu les horreurs de la guerre du fait de certains membres de l’U.E.

2 – Les Promesses de Paix !

De fait l’U.E. n’a jamais véritablement lutté pour la paix, mais uniquement pour ses maîtres anglo-saxons. Elle a soutenu toutes les guerres US, y compris la guerre contre l’Irak que la France et le chancelier Schröder avaient pourtant dénoncée en son temps.

Auquel il convient d’ajouter une autre épine dans le pied,de l’UE. Ses liens très étroits avec Israël qui sont concrétisés dans de nombreux accords dans tous les domaines :

l ‘U.E. est le premier partenaire commercial d’Israël : 33% des exportations israéliennes vers l’UE et 40 % de ses importations vient de lU.E.

L’U.E. Ne prendra jamais de sanction contre Israël pour qu’il arrête ses massacres en Palestine.

Notons aussi que l’U.E. ne dénonce même pas le génocide rampant des palestiniens en Palestine, pas plus que l’apartheid qui sévit en Israël vis à vis des arabes israéliens. !!!!!

Ainsi l’U.E. par le biais de l’OTAN est le supplétif des USA et se trouve donc entraînée dans les guerres d’agression étasunienne, la liste est longue et les victimes civiles très nombreuses : rien que pour la Libye plus de 100 000 morts.

Aujourd’hui, l’U.E. participe activement par l’envoi d’armes et de budgets ( plus de 50 Milliards d’aide) à alimenter la guerre en Ukraine. DE plus, certains chefs européens envisage d’envoyer leurs soldats sur le sol ukrainien.
II – L’étrange démocratie de L’U.E. Plutôt une oligarchie !

1 – Une institution européenne particulière

Depuis sa formation, l’U. E. connaît un problème prépondérant : il s’agit du déficit démocratique à l’intérieur de ses institutions. Par « déficit démocratique », on entend une faute de légitimité démocratique causée par la complexité du fonctionnement du système qui le rend presque inaccessible au citoyen.

Dans l’U.E. Il y a deux pouvoirs exécutifs : le Conseil de l’Union européenne (réunion des ministres des États membres) et la Commission, et, un seul pouvoir législatif le Parlement Européen qui ne peut légiférer que pour des domaines limités.

Ainsi les domaines qui échappent au Parlement sont adoptés selon deux procédures distinctes :

la procédure de consultation par laquelle le Parlement ne dispose que d’un rôle consultatif (cas de la politique de la concurrence) .
la procédure d’approbation qui requiert du Parlement un simple avis conforme. Cette procédure est appliquée pour l’adhésion d’un nouvel État à l’UE ou pour les modalités de retrait de l’UE ou en cas de violation grave des droits fondamentaux au sens de l’article 7 du traité sur l’Union européenne,….

Le parlement européen est une tour de Babel avec un pouvoir législatif très limité : tout le pouvoir est à la Commission. Ce n’est pas un État de droit, car il n’y a pas séparation des pouvoirs

2 – L’union européenne est-elle démocratique ?

Dans la pratique, le Conseil de l’U.E. qui est non élu, est à l’initiative de l’adoption d’une grande partie des directives européennes.

Ainsi, le système institutionnel communautaire est donc dominé essentiellement par deux organes dépourvus de légitimité démocratique directe :

D’une part, un organe qui cumule les pouvoirs législatifs et exécutifs : le Conseil européen qui est juge et partie !!!!!

D’autre part, une institution technocratique sans aucune légitimité représentative réelle : la Commission composée de 27 membres, un par pays, désignés par les gouvernements.

La Commission est l’organe exécutif permanent de l’U.E. qui exerce sa souveraineté entourée de lobbies très influents.

En effet, l’U.E. est sous l’influence de lobbies très puissants qui à travers des conseillers et des consultants influents, construisent une Europe a leur façon loin des préoccupations des peuples européens.

Ainsi, “dans le vaste quartier européen de Bruxelles, la puissance des lobbies saute aux yeux. Les grands noms du monde des affaires occupent chaque immeuble de bureau dans un rayon de 1 kilomètre autour des sièges de la Commission, du Conseil et du Parlement européens” : journal Le MONDE du 07.05.2014 .

Les lobbies, plusieurs milliers, à travers des conseillers et des consultants influents qui connaissent de très près les instances européennes chargées de rédiger les propositions de loi, construisent une Europe a leur façon loin des préoccupations des peuples européens.Les pays membres ont perdu une part essentielle de leur souveraineté : «battre monnaie» – liberté budgétaire – aliénation juridique à la Cour européenne.

3 – Des Présidents de l’U.E. loin d’être au-dessus de tout soupçon !!!

A – L’actuel Président de la Commission de l’U.E. Ursula von der Leyen a été nommé à ce poste grâce à sa participation à la Conférence Bilderberg et à Merkel [efn_note]https://www.kla.tv/_files/video.kla.tv/2019/08/14715/DirectionDeLaCommissionDeLrueL_480p.webm[/efn_note] . En effet elle était son ministre des armées dans son gouvernement.

Or, il était temps qu’elle quitte son poste, car Ursula von der Leyen était soupçonnée de trafic et d’abus de bien sociaux. L’affaire a été étouffée après son départ.

Il est important de connaître la famille d’Ursula:

Son père Ernst Albrecht était l’un des premiers fonctionnaires européens, travaillant à ce titre dès la création de la Commission européenne en 1958, d’abord au sein de la commission du nazi Walter Hallstein, comme chef de cabinet auprès du commissaire européen à la Concurrence Hans von der Groeben, puis de 1967 à 1970 comme directeur de la direction générale de la Concurrence .

En 1986, elle se marie avec le médecin Heiko von der Leyen, issu de la famille von der Leyen, de Krefeld, qui a fait fortune dans le commerce de la soie. Heiko von der Leyen deviendra professeur de médecine et PDG d’une entreprise d’ingénierie médicale. Il est depuis décembre 2020 «Medical Director» de la société de biotechnologies Orgenesis (thérapies cellulaires et géniques)

L’affaire dite des SMS a été révélée par le New York Times en avril 2021. Mme von der Leyen et M. Bourla sont soupçonnés d’avoir négocié directement et secrètement un contrat de 1,8 milliard de doses de vaccin contre le Covid directement par SMS, pour un montant total de 35 milliards d’euros. CF [efn_note]https://www.euractiv.fr/section/pharma/news/contrats-covid-avec-pfizer-ursula-von-der-leyen-visee-par-une-nouvelle-plainte/[/efn_note]

Elle ne veux pas fournir ses e-mails échangés avec Burlat. C’est un abus de pouvoir caractérisé dans la plus grande opacité digne de la Maffia.

Ursula von der Leyen fait l’objet de plaintes pour corruption.[efn_note] https://francesoir.fr/politique-monde/ursulagate-omerta-et-censure-influences-et-pressions-subies-par-les-medias-suite [/efn_note]

De façon générale la Commission européenne reste silencieuse sur la façon dont les contrats de vaccins Covid-19 ont été négociés, au risque de jouer avec le feu – ou, dans ce cas, avec Pfizer(*)

(*)Pfizer est l’entreprise la plus condamnée au monde dans le domaine de la santé.

La base de données «Violation Tracker» de l’organisation américaine Good Jobs First recense un total de pénalités supérieur à 10 milliards de dollars de 2000 à 2019 pour le groupe Pfizer et l’ensemble de ses filiales. (Ulrich Baumgarten/Getty Images).

Les amendes de Pfizer concernaient des faits de pratiques commerciales frauduleuses, de non respect de l’environnement et des droits humains, publicité mensongère relative à plusieurs médicaments . Rien que ç’a !!!

Ref : https://investir.lesechos.fr/actu-des-valeurs/la-vie-des-actions/usa-pfizer-debourse-23-mds-pour-publicite-mensongere-1601699

https://www.liberation.fr/checknews/le-groupe-pfizer-a-t-il-ete-condamne-par-le-passe-a-des-milliards-de-dollars-damendes-20220106_RP6Q4O5BKBFUBAGN2DI3SCYN3I

B – Le Guardian révèle que l’ancien président de la Commission européenne, déjà impliqué dans le scandale des LuxLeaks , aurait bloqué les réformes visant à lutter contre l’évasion fiscale des multinationales alors qu’il était Premier ministre du Luxembourg.

Thomas Coutrot, économiste et coprésident de l’association ATTAC considère que :

« Les raisons pour lesquelles M. Juncker aurait bloqué les initiatives contre l’évasion fiscale, peuvent s’expliquer par le fait que le Luxembourg était le recordman absolu des accords avec les multinationales qui permettaient à ces dernières d’exercer leurs activités dans le Grand-Duché avec un taux d’imposition dérisoire.

C – Notons que son prédécesseur José Manuel Barroso, président de la Commission européenne entre le 22 novembre 2004 et le 3 novembre 2014, est aujourd’hui le président non exécutif du conseil d’administration d’une des toutes premières banques d’affaires du monde : la célèbre banque Goldman Sach !!!!!

N’est-il pas curieux de voir Barroso qui a supervisé aux côtés du FMI l’austérité en Grèce, finir dans la banque qui avait aidé Athènes à maquiller ses comptes pour « respecter » les règles de l’Union monétaire.

Le comportement de Barroso ne serait-il pas la preuve ultime que les « élites » bruxelloises sont vendues aux lobbys ? La réaction tardive et modérée de Jean-Claude Juncker, qui lui a succédé, n’arrange rien. Le Luxembourgeois hésitera deux mois avant de ­saisir le comité d’éthique maison, qui ­finira par blanchir M. Barroso à l’automne 2016. Étonnant non !!!!!

Tout ceci montre à quel point l’U.E. est gangrenée et est devenue une sorte de Mafia supranationale .
III – L’ÉCONOMIE DE L’U.E. Une machine à paupériser les peuples !

Sur le plan économique l’Allemagne a non seulement désindustrialisé le reste de l’Europe a son profit, mais c’est elle qui est la faiseuse de rois à Bruxelles.

L’ U.E. est aujourd’hui un ogre financier destiné à l’accumulation de richesses par les banques et àles entreprises transnationales (entre autres les GAFA). L’U.E. est un véritable banc d’essai pour la création d’une souveraineté mondiale aux mains d’intérêts privés.

L’U.E. est loin d’avoir profité à tout le monde, elle a créé des disparités entre pays et creusé des inégalités. Le dogme de la concurrence « libre et non faussé » a laminé juridiquement les services publics et les mécanismes de solidarité au sein des pays.

Par ailleurs, l’impact de 1999 à 2017 du passage à l’euro en France a coûté 55 996 euros en moyenne pour chaque français. (voir vidéo https://youtu.be/1MC7tYU4NQY)

1 – Les paradis fiscaux sont au cœur de l’Union européenne.

Selon ATTAC, l’évasion fiscale et le dumping fiscal sont des problèmes européens faits maison :

En effet, Luxembourg, Pays-Bas, Irlande, Malte, Chypre – des États membres de l’UE figurent parmi les paradis fiscaux les plus actifs. L’Allemagne est également l’une des destinations les plus populaires pour les flux financiers non transparents, en particulier en provenance des pays du Sud, avec l’aide desquels le blanchiment d’argent et la fraude fiscale sont pratiqués à une échelle gigantesque . N’oublions pas non plus, aujourd’hui hors de l’U.E., la City de Londres qui est la plus grande place financière mondiale largement ouverte à des transactions opaques échappant à la fiscalité.

En outre, on trouve parmi les paradis fiscaux une douzaine d’autres territoires d’outre-mer principalement britanniques et néerlandais, tels que Jersey, Curaçao et les îles Vierges britanniques.

2 – La fraude fiscale organisée.

En effet, la politique de concurrence a fait de l’UE l’un des piliers de la concurrence fiscale mondiale.

Le pionnier a été l’Irlande, qui applique un taux d’imposition de 12,5 % sur les bénéfices des sociétés depuis 2004. Chypre, l’Estonie et la Bulgarie offrent désormais des taux d’imposition aussi bas et les taux d’imposition des principaux pays industrialisés ont également été progressivement réduits.

La France n’est pas en reste : le taux de l’impôt sur les bénéfices des sociétés a baissé de moitié depuis les années 1980 passant de 50% à 28 % pour les bénéfices inférieurs à 500 000 € et 33,3% (ou 1/3) au -delà en 2019 et atteindra 25% pour l’ensemble des bénéfices en 2022. » [efn_note] https://www.service-public.fr/professionnels-entreprises/vosdroits/F23575[/efn_note]

Cf : https://france.attac.org/se-mobiliser/europeennes-2019/article/fiche-l-europe-et-l-evasion-fiscale

Selon les estimations du Parlement européen, les États membres de l’UE perdent environ 1000 milliards d’euros par an à cause de l’évasion fiscale au profit d’une minorité de riches et des multinationale.

L’U.E. c’est effectivement la fraude fiscale organisée pour les transnationales et les banques et c’est une de ses raisons d’être.

Les 10 FAITS QUI MONTRENT COMMENT LES MULTINATIONALES INFLUENCENT LA POLITIQUE EUROPÉENNE

YouTube · Osons Causer https://www.youtube.com/watch?v=3gv7jxCtnpk&t=103s
Conclusion

L’Union Européenne est sortie d’un accord entre les maîtres de forge Français et allemands pour créer la Communauté européenne du charbon et de l’acier (C.E.C.A.).

La C.E.C.A. fut au niveau européen la première organisation basée sur des principes résolument supranationaux. Cette organisation fondée sur le traité de Paris (1951), est entrée en vigueur le 23 juillet 1952 pour une durée de 50 ans. Elle n’existe plus depuis le 22 juillet 2002.

Or déjà en 1957, un des plus grands hommes politiques français, Pierre Mendes-France avait déjà mis en garde les députés français, le traité de Rome allait, disait-il, entraîner une abdication de la démocratie. C’est exactement ce qui s’est passé au plus grand bénéfice des transnationales et des banques.

A cette époque Pierre Mendes-France qui représentait alors la conscience morale de la gauche, s’opposait aux visionnaires beaucoup moins sociaux. Eux applaudissaient des deux mains à la création de la CEE. Jacques Rueff par exemple s’en réjouissait, il voyait là « l’aboutissement et le couronnement de l’effort de rénovation de la pensée libérale »

Ce qui est en train de se produire est un désastre industriel majeur, à l’échelle du continent européen, piloté, voulu, assumé par des élites totalement déconnectées et corrompues.

Nous avons financé à grands frais des institutions européennes totalement dysfonctionnelles. Bien entendu, ce désastre se retrouve sur d’autres sujets, tels que la viabilité de la monnaie Euro, un engagement géopolitique délirant dans la guerre en Ukraine, une politique sanitaire plus que dommageable… En vérité, on peinerait à trouver un seul domaine dans lequel ces institutions apportent quelque chose de significativement bon pour le citoyen européen.

On va continuer de nous expliquer qu’il faut plus d’Europe pour résoudre ces problèmes. Ainsi Macron et les europhiles veulent passer a un stade supérieur : une U.E qui sera un seul État supranational avec la disparition des États de l’U.E.

L’U.E. correspond simplement à plus de déconnexion vis-à-vis du réel, et donc encore plus de désastre : cette Europe supranationale c’est l’Europe de la guerre.

Elle est donc un carcan inamovible pour les peuples européens inféodés à l’empire des USA, elle en est devenue une colonie. C’est une institution verrouillée qui n’est pas un État de droit du fait qu’il n’y a pas de séparation des pouvoirs. Elle ne peut être changée fondamentalement que par l’unanimité des pays membres. Autant dire que ceux qui veulent une « autre Europe » pourront attendre longtemps. !!!

Il faut donc la quitter pour notre liberté.

Inutile de rêver. La « belle idée » Europe n’existe qu’au moment de l’exécution de son hymne, « à la joie ». La ligne générale, historique et continue de Bruxelles est claire aller une Europe supranationale : perte de souveraineté des États – suppression progressive du secteur public – économie ultra libérale – tout le pouvoir à l’argent – progression des inégalités – régression sociale (nivellement par le bas) – suppression de libertés.

Le réveil risque d’être cauchemardesque, car le prochain chef de la commission sera sans doute Mario Draghi qui est un banquier et ancien haut fonctionnaire italien. Il a été le Vice-président pour l’europe de Goldman Sachs entre 2002 et 2005, puis gouverneur de la Banque d’Italie entre 2006 et 2011, il est président de la Banque centrale européenne (B.C.E.) depuis le 1ᵉʳ novembre 2011. Ainsi, la continuité sera assurée pour allez vers le totalitarisme d’une Europe devenue fédérale supranationale.

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