Malgré la mauvaise blague qui circule en Ukraine, «cela fait deux mois qu’en 24h le conflit se termine», l’administration Trump s’affaire à vouloir résoudre ce conflit qui pourrait très bien enfoncer le dernier clou du cercueil de l’économie américaine. Trump, du fait de ses engagements de campagne, est obligé de faire sa «due diligence». Il est conscient que la partie ne va pas être de tout repos et que ce n’est pas parce qu’un processus vient d’être initialisé que les canons se tairont demain. Dans cette tentative de dialogue louable, on rappelle qu’en 3 ans Biden n’a pas une seule fois décroché son téléphone pour essayer de calmer le jeu, son but était de faire durer cette folie meurtrière le plus longtemps possible pour détruire la Russie quel que soit le coût pour l’Ukraine…
Trump, à son habitude, agite, balaie, déroute, choque à grands coups de «You ‘re fired !» (expression favorite de son émission «The apprentice» [2004-17]), et pendant que l’opinion internationale s’agite ne sachant que faire des déclarations déstabilisantes sur le Canada, le Panama et l’Arctique, il avance ses pions en déclenchant des scandales dans tous les sens, notamment sur l’assassinat de JFK et de la USAID… Quand le sage montre la lune du doigt, l’idiot regarde le doigt, il faut dire qu’en Europe, en termes d’idiots utiles et dangereux, on est bien loti !
L’État profond a tout fait pour le neutraliser, un virus, une crise sanitaire, des tentatives d’assassinats, c’était d’ailleurs l’objet de longues discussions que j’ai pu avoir avec mon groupe contact US mené par général Paul Vallely, chairman de la fondation «StandupAmericaUS» et co-organisateur de la première rencontre entre D. Trump et V. Poutine pendant le sommet de Valdaï en 2016 avec le vice-ministre des Affaires étrangères M. Bogdanov. Je leur disais en 2023, que si Trump se représentait aux élections, ses opposants feraient tout pour l’éliminer. On a effectivement pu constater les poursuites judiciaires organisées par Darth Soros, le Palpatine de la finance du mal et de l’Open Society… «Mais il ne faut pas avoir peur» dirait Klaus Schwab. N’oublions pas les tentatives d’assassinats ratées (Butler, Mar-a-Lago). Des faits marquants qui conditionnent son comportement aujourd’hui. Il prend sa revanche et donne un coup de pied monstrueux dans l’édifice globaligarchique. Il va faire payer aux managers régionaux européens qui se prennent pour des chefs d’états, leur corruption intellectuelle déviante et leurs attaques minables dans son dos.
«Vous voulez la guerre ? Okay ! Vous restez à la table des petits à 5000 km d’ici». Et que fait-on de T-shirt Man ? On le laisse à la cave avec les clowns, bientôt nous confisquerons tout ce qu’il a accumulé dans son coffre à jouets, il y aura bien quelques néo nazis du bataillon Azov qui iront lui demander des comptes. Ça sent le sapin pour l’agité Ze-Coke !
Petit retour vers le futur, on est en Septembre 2017, Andrey Kortunov, directeur général de RIAC (Russian International Affairs Council, organisation liée directement au MFA de la Fédération de Russie), doit se rendre à Kiev pour rencontrer, Pavlo Klimkin, ministre des affaires étrangères à Kiev, je lui dis que j’appellerai son secrétaire, D. Stankevich (mon ancien voisin à Odessa) pour assurer sa sécurité, car dès cette époque, les milices néo nazis qui ont infiltré les services secrets (SBU) posent de gros problèmes (j’en ai fait les frais personnel le 18 Février 2015, il y a 10 ans aujourd’hui). Andrey n’arrivera jamais jusqu’au bâtiment situé en haut de la rue St Mikhaïl… Blacklisté par le SBU à son passage en douane. Faisant scandale sur le compte Facebook de Dma, celui-ci se retrouve en garde à vue pendant 48h dans les geôles du SBU. Il me dit par la suite qu’il avait eu très peur pour sa vie, c’est ainsi que fonctionne Démocratie et Diplomatie en Ukraine. Une image tout à coup, aux antipodes de ce que le schizophrène «Docteur Manu et Mister Macron» essaient de vous vendre depuis bien trop longtemps. Je laisse aux lecteurs le soin d’imaginer ce qui s’y passe aujourd’hui.
En regardant la photo ci-dessus, nous notons le caractère jovial des protagonistes et l’ambiance détendue (ironie), un ingrédient manque : la confiance. On comprend bien que l’affaire ne sera pas une croisière dans les Caraïbes, mais le team Trump indexé sur les intérêts économiques sait que les sociétés américaines ayant quitté le territoire de la Russie ont perdu $300 Milliards : il va falloir boucler ce deal rapidement… La veille à la table des petits, ce n’était pas la fête, sur 27 membres, ils n’étaient que onze, soit 40% de dépités qui devront rendre des comptes du fiasco économique dans lequel ils nous ont plongé. Ces dindons de la mauvaise farce ukrainienne ne pourront même pas demander compensation pour la destruction de Nord Stream II et des pertes abyssales que cela a engendré car de Ryad on ne voit pas lorsqu’ils lèvent la main pour demander la parole.
Ce premier contact n’est là que pour entretenir une illusion d’un premier gravier posé lorsqu’un mur aussi grand que celui des lamentations à Jérusalem est à construire, et des lamentations nous aurons droit à un sacré lot… La stratégie des pieds qui trainent est en route, pour permettre à la Russie de mettre l’Ukraine KO de manière définitive car vendre son démantèlement serait compliqué d’un point de vue externe. C’est peut-être la raison pour laquelle la Pologne a signé une fin de non-recevoir en regard l’envoi de troupes pour séparer les belligérants (lorgnant sur la Volhynie et la Galicie), il n’y a que des coups à prendre dans cette affaire. Seul Macron empêtré dans une fin de règne politique lamentable n’arrive pas à l’admettre, aveuglé par son égo et l’humiliation internationale qu’il subit depuis l’épisode de la table fatale Moscovite.
On assiste à la construction du monde Yalta II et Bretton Wood III, l’Ukraine n’est qu’un chapitre particulièrement indigeste de ce nouveau livre de la géopolitique et l’économie mondiale auquel l’Union européenne ne participera ni à la préface ni au 4ème de couverture car elle finira dans les poubelles de l’histoire. Il suffit de voir la tête de Melloni, elle a enfin compris et doit se dire : «Ho fatto un pasticcio totale !».
Le 1er chapitre du livre s’écrira par la Balkanisation totale de l’Ukraine et plus tard sa disparition (expliqué dans mon livre «Ukraine, Entrepreneur Espion Malgré lui»), comme l’a été la Yougoslavie… Ce qui, à l’époque n’avait pas vraiment posé de question morale aux damoiseaux. L’unicité de la sécurité Pan-Eurasiatique sera mal abordée ou imposée, faute de gens sérieux capables de véritable dialogue côté UE. L’Ukraine est devenue un nid de frelons djihado-extrémistes et de criminels armés jusqu’aux dents, s’appuyant sur des trafics en tous genres (armes, organes, prostitution, drogue), ce n’est pas faute d’avoir alerté un grand nombre de politiques, on m’a même signalé que l’on ne pouvait pas critiquer l’Ukraine, c’était radioactif… La cigale politique s’étant fourvoyée, elle se retrouvera fort dépourvue lorsque les copies d’emails voleront en escadrille sur Réseau International.