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La Russie et les États arabes poursuivent le renforcement non seulement des relations bilatérales et multilatérales, mais également de la coordination au niveau des affaires internationales. La rencontre de Marrakech a permis de conforter cette réalité.
La 6ème édition du Forum Russie-Monde arabe s’est déroulée au Maroc dans la célèbre ville de Marrakech. La rencontre qui réunissait les chefs des diplomaties russe, arabes, ainsi que le secrétaire général adjoint de la Ligue arabe a été un succès et une confirmation supplémentaire d’une relation stratégique accrue entre Moscou et les États du monde arabe.
De son côté le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a salué les efforts du Maroc en qualité de pays hôte pour le succès de l’organisation du forum. Toujours selon le chef de la diplomatie russe – cela contribuera au renforcement des relations entre la Russie et le monde arabe.
Sergueï Lavrov a également rappelé que le Maroc est l’un des principaux partenaires de la Russie au niveau du continent africain et dans le monde arabe, sans oublier que les deux pays ont nombre de projets communs, tout en ajoutant que la Russie entend développer son partenariat avec le Royaume dans plusieurs domaines vitaux, tels que la culture, les mines ou encore l’énergie.
En ce qui concerne la situation qui prévaut au Moyen-Orient et qui était également l’une des principales questions d’intérêt durant le forum – le chef de la diplomatie russe a indiqué que la Russie en coordination avec ses partenaires, y compris bien évidemment les Etas arabes, a déployé des efforts pour assurer la stabilité de la situation régionale sur le long terme, de même que de trouver une solution au conflit israélo-palestinien par les efforts diplomatiques.
Lors de la session plénière, Sergueï Lavrov a en outre insisté sur plusieurs autres points importants. À savoir que pour Moscou l’arrêt de l’effusion de sang et la résolution des problèmes humanitaires dans la bande de Gaza sont une priorité. Le ministre russe des Affaires étrangères a par la même occasion rappelé que des forces extérieures à la région veulent profiter du conflit en Palestine afin d’attiser la guerre au Moyen-Orient.
S’il n’est pas difficile de deviner les «forces» auxquelles faisait référence Sergueï Lavrov, le fait est qu’aujourd’hui les dits propagateurs de chaos à l’échelle internationale commencent progressivement à vivre le retour des flammes. À l’heure où le stress de l’extrême minorité planétaire réunie au sein du bloc otanesque ne cesse de monter en puissance, aussi bien dans le cadre de la guerre que l’axe otanesque mène à la Russie sur le sol européen, que dans le cadre justement des événements au Moyen-Orient. Dans les deux cas, le rapport de force, malgré toutes les possibles gesticulations des nostalgiques de l’unipolarité stipulant le contraire – n’est clairement pas en faveur de ces derniers.
De manière générale et pour revenir aux relations entre la Russie et les États du monde arabe, et ce aussi bien dans le cadre bilatéral respectif que multilatéral de ces relations – il est aujourd’hui évident qu’elles sont appelées à se renforcer encore plus. Les récentes visites de Vladimir Poutine aux Émirats arabes unis et en Arabie saoudite, de même que le Forum Russie-Monde arabe organisé en terre marocaine, confirment cette réalité. À l’heure d’autant plus que nombre de pays arabes renforcent leur adhésion en faveur de l’ordre multipolaire international. Cette adhésion se traduit aussi bien par le renforcement des relations des dits États avec la Russie et la Chine en qualité de principaux promoteurs de l’ordre mondial contemporain, qu’à travers l’adhésion aux principales organisations internationales pro-multipolaires, dont celle des BRICS. Sans oublier évidemment la coordination sur le marché énergétique, comme c’est aujourd’hui le cas dans le cadre de l’OPEP+. De nombreuses autres orientations stratégiques sont en cours de développement.
