L’alliance des BRICS cherche à contourner le système occidental SWIFT et à le remplacer par son propre mécanisme financier. La création d’un nouveau système de messagerie financière semblable à SWIFT va permettre aux BRICS de remodeler le paysage commercial mondial.
La majorité des transactions internationales sont aujourd’hui réglées à l’aide du système SWIFT, et rompre avec ce système permet à l’alliance de neuf membres d’exercer un effet levier. Les BRICS peuvent créer un nouveau système de paiement sans recourir au dollar américain pour les transactions.
JUST IN: 🇷🇺 Russia says the creation of a financial system similar to SWIFT will help create a new economic reality for BRICS countries. pic.twitter.com/GV9442G67B
— BRICS News (@BRICSinfo) July 25, 2024
Les monnaies locales seront utilisées pour les règlements commerciaux, mettant fin une fois pour toutes à la dépendance à l’égard du dollar américain. Le système de paiement des BRICS, similaire à SWIFT, peut briser la domination mondiale du dollar américain. De nombreux secteurs aux États-Unis seront affectés si le système BRCS abandonne le dollar pour les échanges commerciaux.
La Russie a confirmé que l’alliance des BRICS envisageait de mettre en place un nouveau système de paiement similaire à SWIFT. L’agenda financier des BRICS comporte une initiative centrale visant à instaurer une nouvelle réalité économique qui résoudrait ces deux problèmes majeurs.
«Créer notre propre système de messagerie financière pour les pays BRICS, similaire à SWIFT, s’appuyant sur des banques d’État capables de compenser les règlements des contreparties des pays BRICS et le rôle connexe de la même banque», a précisé le vice-président de la Douma russe, Alexander Babakov.
L’ambassadeur a déclaré la création d’une alternative à SWIFT nécessaire pour faire avancer le programme de dédollarisation des BRICS.
«Ce nouveau système doit être techniquement compatible avec les infrastructures financières existantes des pays participants, notamment l’intégration avec les systèmes de paiement nationaux, les banques et les autres institutions financières. Parallèlement, le système doit garantir un niveau élevé de sécurité et de protection des données afin de prévenir les cyber-attaques et l’accès non autorisé aux informations financières», a-t-il résumé.